Historique :
Edifiée sur la colline de Vernois, cette petite chapelle n’aurait du être qu’un oratoire. Mais l’évêque du diocèse émit l’avis qu’une chapelle serait plus indiquée. Sitôt dit, sitôt fait. Mais c’est la guerre et beaucoup d’hommes sont aux frontières. Toute la paroisse est en ébullition pour réaliser l’ouvrage par des travaux bénévoles ou rassembler des dons.
Sous la houlette de l’abbé Jeanbourquin, curé du village, les jeunes et les non-mobilisés s’en vont chercher des pierres pour réaliser les murs qui s’élèvent sur 3 côtés. A l’extérieur, on les recouvre de dalles nacrées. L’autel, édifié par d’étranges pierres de pétrification, est recouvert d’une table de granit. Un bloc statuaire en bois sculpté et polychromé représente la Vierge à l’Enfant et, à leurs pieds, un paysan et une glaneuse en prière.
La petite cloche, nommée « Zoé » comme sa marraine appelle à la prière.
Les vitraux sont l’œuvre du chanoine Edgar Voirol et représentent divers épisodes de la vie de la Vierge Marie.
Affectation actuelle :
Prières mariales au mois de mai et d’octobre et parfois messe de l’Assomption.