L’EGLISE PAROISSIALE ST-PIERRE ET PAUL DES POMMERATS
La construction de l'église des Pommerats a été menée à bien entre le 19 octobre 1783, jour de l'adjudication des travaux de maçonnerie à Pierre-Joseph Villat de Montfavergier, et le 10 novembre 1786, moment de la réception de l'ouvrage effectuée par l'abbé Copin pour le compte du prince-évêque de Bâle.
A part la flèche de la tour, qui date de la fin du XIXe siècle, l'édifice a bien conservé sa configuration d'origine, typique de l'époque de sa construction:
CLOCHER-PORCHE Trois cloches appellent les paroissiens aux offices: La petite cloche, de 1954, avec l'effigie de la Vierge Marie et l'inscription "Année mariale 1954", La cloche moyenne, de 1786, refondue en 1954, portant l'effigie de saint Pierre et de saint Paul, patrons de l'église, et de sainte Marie Madeleine, La grande cloche (800 livres), de 1826, avec les effigies du Christ en croix, d'une Vierge à l'Enfant et d'un saint évêque (?)
CHOEUR à trois pans légèrement plus étroit que la nef rectangulaire
ARC DE CHOEUR en plein cintre
SACRISTIE située à l'est en prolongement du choeur
PLAFONDS plats avec gorges et moulures.
La NEF se distingue toutefois des autres nefs de la même époque: par ses proportions resserrées, par la différence entre le côté sud, où se trouvent trois grandes baies en plein cintre, et le côté nord, percé seulement d'un oeil-de-boeuf.
L'église contient un remarquable mobilier de style néo-classique, provenant probablement de la grande rénovation intérieure de 1866, d'une facture similaire à ceux des églises des Bois (vers 1835) et des Breuleux (vers 1855-1860).
MAITRE-AUTEL, en forme de sarcophage, avec son tabernacle à coupole et ses deux anges adorateurs.
RETABLE MURAL composé de six colonnes à chapiteaux composites supportant un entablement à trois pans
TABLEAU CENTRAL signé du peintre alémanique Heinrich Kaiser et portant la date de 1870.
Il représente les patrons de l'église: Pierre, avec les clefs du Royaume des cieux (Mt 16, 19), et Paul, avec le livre (recueil de ses lettres) et un glaive, symbole de son martyre (il fut décapité sur la voie Ostie à Rome).
BAS-RELIEFS en bois doré du choeur.
Celui de gauche représente les instruments de la passion du Christ: croix, couronne d'épines, fouets de la flagellation, sceptre de dérision, lance avec l'éponge imbibée de vinaigre.
Sur celui de droite sont représentés les symboles de la messe: livre des Ecritures, épis de blé, cep de vigne avec des grappes de raisin, calice, chandelier.
AUTELS LATERAUX, avec leur tableau. Vierge à l'Enfant (à gauche) et saint Joseph (à droite).
A tout cela viennent s'ajouter trois éléments plus anciens: La Chaire De Vérité, de style Louis XVI, Le Crucifix suspendu d'origine à l'arc du choeur (1784-86), une remarquable statue de la VIERGE A L'ENFANT (Notre-Dame de la Victoire), qui peut être datée du début du XVIIIe siècle (bas-côté droit de la nef).
Les stations du CHEMIN DE CROIX ont été peintes à l'huile vers le début du XIXe siècle.
Dans le cadre de la rénovation intérieure de 1990-1991, un grand lustre a été installé au centre de la nef.
L'acquisition d'un nouvel orgue a été décidée en 1992.
PRIERE
Que la prière des saints Apôtres Pierre et Paul
vienne à notre aide, Seigneur:
C'est par eux que ton Eglise a reçu
les premiers bienfaits de ta grâce;
qu'ils nous obtiennent maintenant
les secours nécessaires à notre salut.
Nous te le demandons par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
(Oraison de la fête des apôtres Pierre et Paul, 29 juin)
A L'EXTERIEUR DE L'EGLISE:
Croix en pierre du jubilé de 1901 (au sud)