43 délégués catholiques de toute l’Europe – cardinaux, évêques, théologiens et théologiennes laïques -, rassemblés à l’Université privée catholique KU de Linz, se sont préparés de jeudi à samedi 31 août en vue de la session conclusive du Synode sur la synodalité d’octobre 2024 à Rome. Les participants à cette Assemblée synodale européenne – dont les délégués suisses – veulent renforcer la «nouvelle culture synodale» au sein de l’Eglise.
Les rapports finaux des petits groupes réunis en ateliers plaident pour une étude plus approfondie de la synodalité, pour un renforcement des conférences épiscopales et du charisme baptismal, et réclament des «signes» sur la question de la place des femmes dans l’Eglise et demandent la création d’un «synode européen».
Les préoccupations suisses soutenues par d’autres délégués
La Suisse était fortement et activement représentée par Mgr Felix Gmür, président de la Conférence des évêques suisses, Claire Jonard, («facilitatrice», à savoir modératrice d’un groupe linguistique au synode) et l’Argovienne Helena Jeppesen-Spuhler, en tant que déléguée européenne.
Cette dernière, très engagée dans le travail de développement, occupe depuis plus de 20 ans différentes fonctions au sein d’Action de Carême, notamment comme coresponsable du réseau d’Eglises suisses de l’Action de Carême. Elle relève que l’échange européen – une rencontre «inspirante» – a montré que les préoccupations suisses en matière de décentralisation et de renforcement du rôle des femmes étaient également soutenues par d’autres membres du Synode.