Service de la pastorale des familles
Depuis le 1er août 2021, un nouveau service a vu le jour dans le Jura pastoral. Il veut favoriser l’épanouissement spirituel des couples et des familles, ainsi que des personnes blessées ou isolées. Il s’adresse donc à tous les types de familles.
Vous élevez seul·e vos enfants ? Vous êtes divorcé·e ou séparé·e ? Vous êtes célibataire ? Vous êtes remarié·e ? Vous avez un compagnon, une compagne et/ou des enfants ? Vous êtes un couple LGBT+ ? Vous êtes marié·e avec des enfants ? Vous êtes veuf·veuve? Vous êtes grands-parents ? Vous habitez le Jura bernois, Bienne, La Neuveville ou le Canton du Jura ? Ce service se met à votre disposition.
Nous ne pouvons rien faire si nous ne travaillons pas en réseau. Il est donc important d’entendre vos besoins, d’être à l’écoute de vos attentes, de prendre note de vos idées, intuitions, propositions pour offrir davantage d’entraide, de convivialité, de réflexion, d’échange, de liturgie, de pistes aux questions de sens.
Les différentes variantes de familles sont des œuvres de cristal qu’il faut construire, protéger et aimer, ce qui nécessite des soins quotidiens. Alors dialoguons pour bâtir une civilisation de la cohabitation.
Nous attendons votre téléphone ou votre courriel. N’hésitez pas ! Au plaisir de vous lire, de vous entendre ou même de vous rencontrer.
Pour le service, Philippe Charmillot, diacre
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Où est Dieu ?
Pour Esprit du 22 mars 2025
De tout temps et de toutes les manières, les êtres humains ont cherché Dieu. Et souvent plus spécialement lorsqu’il arrive un malheur. Ils l'ont cherché dans les rois, les stars du sport, du cinéma ou de la chanson aux richesses démesurées. Mais il était sur la paille. Ils l'ont cherché dans le triomphe du guerrier, du politicien ou de la technologie. Mais il s'est fait appeler « Prince de la paix ». Ils l'ont cherché dans l'exubérance des foules endoctrinée et dans la ferveur d'un courant de politique de droite ou de gauche. Mais il était à l'écart de la multitude. Ils l'ont cherché dans les pieuses paroles culpabilisantes et dans l'inflation des mots de condamnation. Mais il était dans le silence.
Dieu ne se justifie pas ni ne donne des signes de sa puissance dans des manifestations voyantes et tapageuses. Car Dieu est discret, ne fanfaronne pas, ne se met pas en avant, sert d'abord les plus faibles, est pardon, largesse et tendresse. En fait, Dieu ne sert à rien, mais sa compagnie change tout. Un peu comme un conjoint ou une conjointe… Car sa toute-puissance est dans l’Amour.
Ph. Charmillot, Pastorale des familles, Delémont
Le Christ résurrection
Le christianisme est une fantastique révolution. Dieu se fait homme en envoyant son fils rejoindre notre humanité pour y annoncer un Dieu d’amour. Un Dieu qui naît d’une femme, qui vit la vie d’un être humain, qui traverse la souffrance et la mort comme toute personne. Il faut être Dieu pour oser une telle idée ! Et voici le chemin qui nous est indiqué par Jésus : la seule façon d’aimer Dieu est de servir les êtres humains. Si je suis chrétien c’est parce que, au cœur de la foi chrétienne, est inscrite cette vérité : Dieu est amour. Croire en Dieu, c’est donc croire qu’il y a Quelqu’un au-dessus de nous qui nous pousse à aimer les personnes au lieu de les détester.
A la fin de sa vie, la mort de Jésus en croix est une folie absolue. Le Fils de Dieu vient, par cet acte, rejoindre notre humanité dans sa fragilité. Lorsque nous naissons, nous entrons dans le temps, ce qui signifie que déjà nous nous approchons de la mort. Le Christ partage avec nous cette finitude. Il se dépouille de sa toute-puissance, et balaie ainsi toutes les fausses idées de tout puissance que nous nous faisons de Dieu. Le message de Jésus est sublime. C’est pourquoi Dieu ne peut pas le laisser disparaître dans la mort et que, finalement, il le ressuscite.
Pour nous aussi, une part de notre être demeure après la mort. La grande question n’est pas de savoir si l’éternité existe. Hors de l’espace et du temps, il y a forcément une forme d’éternité. Ce qui est compliqué, c’est de savoir si elle est vide, emplie du seul néant, ou si elle est habitée par ce Dieu infiniment aimant. Une chose semble sûre : l’amour, que nous avons donné et reçu, l’éternité en garde mémoire pour toujours. On demandait un jour à une religieuse quelle serait sa réaction si, après sa mort, elle découvrait que Dieu n’existait pas. La sœur réfléchit en court instant puis lança : « Et bien, je Lui dirais qu’Il a tort ! Mais que je L’aime quand même ».
Ph. Charmillot