Mère Teresa - La maman de Calcutta
Par Roberto Allegri
Cet ouvrage n’est pas une biographie, mais un récit de vie qui raconte la partie moins documentée de la vie de Mère Teresa, depuis son enfance et tout ce qui a précédé et préparé la période la plus connue de la vie de la «Sainte de Calcutta». L’auteur rappelle toutes les actions marquantes de la vie de cette religieuse hors du commun, en se basant sur des faits, des lettres, des prières et des idées de Mère Teresa.
Ce livre paraît alors que la fondatrice des Missionnaires de la Charité sera reconnue sainte par l’Église catholique le 4 septembre, lors d’une cérémonie publique à Rome, la veille du jour anniversaire de sa mort, le 5 septembre 1997.
L’ouvrage narre la naissance de la future religieuse, en 1910, à Skopje, dans les Balkans en pleine ébullition et les premières années de sa vie au sein d’une famille catholique pratiquante, unie et aisée. Celle qui se prénomme Agnès sera très tôt, en 1918, marquée par les séquelles de la vie : la mort de son père, sans doute assassiné, qui jette la famille dans de graves difficultés. Tout en poursuivant ses études, elle voit sa mère se démener pour soutenir ses enfants, prend conscience des inégalités sociales. Son devoir sera d’aider ceux qui sont dans le besoin et de devenir missionnaire au service des plus pauvres.
A 18 ans, sa décision est prise : elle entre dans la Congrégation de Notre-Dame de Lorette, dont la maison mère se situe à Dublin, qui l’envoie, selon ses voeux, en Inde, dans un couvent appartenant aux religieuses.
Agnès y effectue son noviciat. Elle prend alors le nom de soeur Teresa, pour honorer la mémoire de sainte Thérèse de Lisieux. L’auteur la suit à Calcutta, ville la plus peuplée d’Inde. La religieuse y est confrontée directement à la violence, à la misère et à la pauvreté. Elle mûrit longuement une intuition : fonder une nouvelle communauté religieuse et vivre au milieu des pauvres les plus misérables. Sa congrégation s’y oppose, mais elle obtient le soutien de l’archevêque de Calcutta.
Après des années de doute, de découragement, de ténacité aussi, son idée fait son chemin. Rome, en 1950, l’autorise à fonder «Les Missionnaires de la Charité». C’est le début d’une grande aventure que décrit l’ouvrage, qui fera connaître Mère Teresa mondialement. Son œuvre, qui s’étendra dans de nombreux pays, sera saluée par tous les chefs d’Etat. Elle obtiendra de prestigieuses récompenses et distinctions, dont le Prix Nobel de la paix, en 1979.
Ce livre, tout public, montre que l’exemple de Mère Teresa implique tout le monde, aiguillonnant la conscience de tout un chacun, croyant ou non-croyant, estime l’auteur. Son regard très doux est une source d’inspiration pour notre sensibilité à choisir la bonne voie à suivre dans nos vies, écrit-il. Le chanteur populaire Al Bano Carrisi, qui signe la préface et qui a bien connu la religieuse, marraine de sa fille Christelle, témoigne que la sainte a été un guide précieux, affectueuse comme une mère, un exemple lumineux.
Le livre
« Mère Teresa. La maman de Calcutta ». Roberto Allegri. Préface d’Al Bano Carrisi. 183 pages. Traduit de l’italien par Daniel L. Meyer. 2016, Éditions Saint-Augustin, CH 1890 Saint-Maurice. 26 francs. Texte original italien : La mamma di Calcutta – Madre Teresa. Àncora Editrice, 2016, Milano.
L’auteur
Roberto Allegri est né en 1969. Après des études scientifiques à l’université de Milan, il a collaboré à plusieurs magazines et publié une quarantaine de livres, traduits en anglais, japonais, allemand et portugais.