42e Thé-vente missionnaire, le dimanche 25 novembre, dès 14h, au Centre l’Avenir à Delémont
Chaque année, juste avant le temps de l’avent, la Congrégation des Dames de Delémont met sur pied son thé-vente afin de vendre, au profit des Missions, des produits vestimentaires, décoratifs ou alimentaires réalisés tout au long de l’année par les membres de différents groupes de bénévoles, missions catholiques comprises. Le prochain « Thé-vente missionnaire », 42e du nom, aura lieu le dimanche 25 novembre, dès 14h, au Centre paroissial l’Avenir à Delémont. Quand on sait que la Congrégation des Dames de l'Unité Saints Pierre et Paul à Delémont fête ses 325 ans, on se dit que les Dames qui l’animent ne font pas leur âge.
Les arbres n’ont pas encore perdu toutes feuilles que les rayons des magasins scintillent de mille feux, bien avant… l’avent. Evidemment, la tentation d’achat est grande, même si les produits exposés sont le plus souvent d’appellation d’origine bridée, et résister à ces avances commerciales devient encore plus difficile lorsque l’on est accompagné d’un enfant ou deux. Du coup, aller chiner dans un thé-vente devient tendance et permet de se démarquer de la grande distribution pour offrir une attention personnalisée. C’est en résumé le concept même du thé-vente organisé – depuis plus de quarante ans – par la Congrégation des Dames de Delémont. Ce rendez-vous a toujours lieu au seuil de l’entrée dans l’avent, un dimanche qui plus est. Du coup, cette année, ce sera le dimanche 25 novembre, dès 14h, au Centre paroissial l’Avenir.
Là, une bonne douzaine de stands proposeront des couronnes et autres décorations de l’avent, des bougies, des pâtisseries « maison », des vêtements et d’autres articles tricotés, brodés, crochetés ou cousus… un véritable « marché artisanal ». Des animations musicales ou destinées aux enfants sont aussi au programme. D’autres tables « marchandes » seront animées par des Dames des Missions italiennes, espagnoles et portugaises, avec d’excellentes pâtes maison (il n’y en aura pas pour tout le monde) ou le « p’tit porto » et la sangria de grande réputation. L’un des atouts de ce rendez-vous dominical, c’est son épilogue. Ainsi, comme lors des éditions précédentes, ce thé-vente proposera dès 18h son traditionnel souper « jambon-frites-salade » préparé spécialement pour l’occasion : un moment festif qui attire une foule de gourmands dans une ambiance très conviviale.
Le concept même d’un thé-vente peut paraître ringard, mais pas celui de Delémont… et ce ne sont pas ceux qui restent habituellement après le souper qui viendront dire le contraire. Non, le thé-vente de la Congrégation des Dames est la preuve réjouissante que l’on peut préparer Noël en contribuant à une bonne œuvre, sachant que le bénéfice de cette journée sera reversé aux missionnaires jurassiens installés à travers le monde.
La Congrégation des Dames de la paroisse Saints Pierre et Paul de Delémont
Le thé-vente, les petits déjeuners servis sous la chapelle pendant la semaine du Vorbourg, le loto des rois en janvier, les soupes de carême, la course du 3e âge en septembre, le Noël du 3e âge – le 8 décembre – au Centre l’Avenir, sans oublier les visites à domicile et les rencontres hebdomadaires… Bref, les activités de la Congrégation des Dames de la paroisse Saints Pierre et Paul de Delémont sont multiples.
« La Congré » – qui compte près d’une centaine de membres – est conduite par un comité de sept Dames, dont Madeleine Varrin, l’actuelle présidente : « J’ai pris l’intérim lors de l’Assemblée générale en décembre dernier, mais ce n’est qu’un titre. Je ne suis pas toute seule. Pour le thé-vente, par exemple, c’est Véronique Crevoisier qui est en charge de l’organisation, avec une équipe pour la mise en place au Centre l’Avenir. Au comité, sans le soutien de Lucienne Crevoisier, la secrétaire, Chantal Fridez, la caissière, Marie-Thérèse Eya, Pierrette Houlmann, Danièle Rossé et Marie-Claude Steger, je serais perdue ! » A entendre « la Madeleine », derrière chaque activité il y a un groupe constitué. « Pour les petits déjeuners de la semaine du Vorbourg, par exemple, il y a cinq Dames qui sont là tous les matins à cinq heures. Chaque jour ce sont d’autres personnes qui se lèvent avant l’aube. Il faut préparer le café, chauffer le lait, s’occuper du service aux tables, ranger, faire la vaisselle, etc. On dresse un plan d’organisation en aval afin de bien répartir les tâches selon l’effectif disponible ». A noter que l’abbé Jean-Marie Nusbaume, chanoine du Jura et curé de l’Unité pastorale Saints Pierre et Paul est l’aumônier de la Congrégation.
Les soupes de carême
Durant la période qui précède le Triduum pascal, toutes les Dames sont mobilisées : « C’est vrai, avant Pâques, les six soupes de carême au Centre l’Avenir, est une activité qui nécessite la présence d’un maximum de personnes en cuisine et en salle ». En 2019, les soupes de carême auront lieu les et les vendredis 8, 15, 22 et 29 mars ainsi que les vendredis 5 et 12 avril 2019. Les Dames serviront la soupe de 11h30 à 13h00. Toute l’énergie et le charisme des Dames de la congrégation sont payants : comprenez que ces soupes servies gratuitement permettent de récolter un peu plus de 6'000 francs qui sont évidemment reversés aux organisateurs de la campagne œcuménique, à savoir Pain pour le prochain et Action Carême qui, avec Etre partenaires, fêteront l’an prochain leurs 50 ans de collaboration et d’engagement en faveur d’un monde plus juste, grâce notamment aux actions menées durant la campagne œcuménique de carême.
Hasard du calendrier, le thème de la prochaine campagne œcuménique mettra à l’honneur les femmes et leur combat pour le renforcement de leurs droits. « Ensemble avec des femmes engagées – ensemble pour un monde meilleur », tel est le slogan de cette nouvelle campagne qui met en valeur les femmes en tant qu’actrices du changement, de la défense des droits humains et de la lutte pour une économie au service de la vie… comme le font, de fort belle manière, les femmes de la Congrégation des Dames de Delémont.
La Congrégation « recrute »
Madeleine Varrin, lève les yeux au ciel lorsqu’on lui demande à quel âge elle a adhéré à ce mouvement qui conjugue toutes ses actions au féminin : « J’aurai 72 ans en janvier prochain, ça fait une année que je suis présidente et je pense que j’étais encore trentenaire lorsque je suis entrée dans la « Congré ». Ça fait donc un bail ! » Très attachée à la vocation de « son » association, Madeleine aimerait voir la moyenne d’âge des membres se réduire : « Etre une centaine, c’est très bien, mais il faut reconnaître que le nombre de Dames véritablement actives n’est pas très élevé. Il nous faut absolument trouver de nouvelles bénévoles pour rajeunir notre effectif. C’est l’une des priorités du Comité. Ça ne coûte rien et c’est très valorisant. Vraiment ».
Pascal Tissier