Un très bon rapport avec leur pasteur a encouragé Daniel et Lina Margarita à faire baptiserleur fils Leonardo.
Autrefois incontournable, le premier des sacrements chrétiens a reculé de moitié en un quart de siècle. Le rite a beau ne plus être à la mode, il demeure une évidence pour les croyants convaincus.
Du côté catholique comme du côté réformé, on ne se bouscule plus pour entrer dans le peuple de Dieu: 40% de baptisés en moins pour les premiers et 50% pour les seconds en un quart de siècle. Mais cela n’empêche pas nombre de croyants de rester attachés à l’idée de voir leur enfant accueilli peu après la naissance dans la communauté chrétienne. Car au-delà de l’aspect confessionnel, tel est bien le sens du baptême, comme le rappelle Dominique Burnat, pasteur de longue date récemment arrivé au sein de la paroisse lausannoise de Bellevaux: «Ma conviction reste de percevoir ce sacrement comme un baptême opéré par Dieu. C’est la première prise de contact entre Dieu et le petit être humain qui vient d’apparaître au monde. En tant qu’officiant, je ne suis là que pour rendre ce moment solennel auprès de la communauté des croyants.»
Le baptême fait du nouveau-né un chrétien. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, le sacrement est reconnu par toutes les confessions, dont le choix n’arrive qu’en second lieu. «On devient d’abord enfant de Dieu et frère de Jésus, confirme à la cathédrale de Fribourg l’abbé Paul Frochaux. Un «protestant désirant devenir catholique devra donc montrer son certificat de baptême puis, à travers la confirmation, entrera pleinement en communion avec l’Eglise catholique romaine.»...