18 janvier 2021 par Vincent Lafargue
«L’œcuménisme d’antan ressemble à un banal verre d’eau, celui d’aujourd’hui à un étonnant cocktail de fruits» (Vincent Lafargue) | © Pixabay
La traditionnelle semaine de prière pour l’unité des Chrétiens se vit chaque année du 18 au 25 janvier. C’est l’unité qui y est demandée et non pas l’uniformité. La différence est au moins aussi importante que celle qui existe entre un verre d’eau et un cocktail de fruits…
Le Christ souhaite «que tous soient UN comme toi, Père, tu es en moi et que je suis en toi». Or s’il y a unité dans la Trinité, il n’y a pas uniformité. Nous avons un seul Dieu en trois personnes distinctes. Dès lors, n’est-il pas évident d’avoir un seul Christianisme en plusieurs Eglises distinctes?
Certes il y eut l’œcuménisme de (grand)-papa qui souhaitait que l’on parvienne à une seule liturgie, à l’uniformité de rite et de dogmes, à ce qu’il n’y ait plus aucune différence entre Chrétiens, ça s’appelle l’uniformité. Pas l’unité. Heureusement, il y a l’œcuménisme d’aujourd’hui, dont j’aime à rappeler le dynamisme et dont le pape François, tout comme ses prédécesseurs, affirme qu’il s’agit d’un devoir de tout Chrétien et non d’une matière théologique optionnelle.