A l’occasion des fêtes de la Première Communion, éclairage sur le sens des sacrements, où pourquoi communion d’un jour appelle à devenir communion de toujours...
Des sacrements vécus une fois...
Parmi les sacrements, signes visibles de la tendresse de Dieu, certains nous font entrer dans une réalité nouvelle et ne sont donc célébrés qu’une seule fois dans notre vie: c’est le cas du baptême, où nous devenons enfants de Dieu, de la confirmation, où l’Esprit-Saint nous est donné pour vivre désormais en croyants adultes dans sa foi, du mariage, où les époux deviennent eux-mêmes image de Dieu ou encore de l’ordination (pour les évêques, les prêtres et les diacres) qui n’est qu’un seul et même acte, vécu à différents degrés.
… et ceux de la route, à recevoir autant de fois que nécessaire !
D’autres sacrements sont là pour fortifier notre marche : le pardon, où Dieu nous relève de nos fautes et nous invite à changer ; l’onction des malades, où Dieu offre sa force à des moments où nous sommes affaiblis par l’âge ou la maladie et l’eucharistie où Dieu se donne lui-même en nourriture. A la différence des premiers nommés, nous sommes invités à célébrer ces trois sacrements aussi souvent que nécessaire. Ils sont là pour accompagner notre vie. Et comme le péché, la maladie et les difficultés ne manquent généralement pas de nous atteindre régulièrement, nous pouvons avoir recours à eux pour éclairer notre route !
Se réjouir de la communion
Nous avons donc raison de nous réjouir et de marquer le jour où les enfants vont vivre leur Première Communion. Mais peut-être sommes-nous invités à redécouvrir que l’essentiel n’est pas la première fois, mais plutôt le cadeau exceptionnel que nous fait Dieu de nous reproposer, encore et encore, de vivre en communion avec lui, chaque fois que nous accueillons sa présence, dans sa Parole et dans son Pain de Vie. La communion devient, dès lors, bien plus qu’un événement d’un jour puisqu’elle nous offre la possibilité de renouer cette alliance avec Dieu, chaque fois que nous prenons part à l’eucharistie. Puisse cet esprit être au cœur de nos Premières Communions et célébrations de la Fête Dieu.
Christophe Wermeille