Au sol, trois surfaces de deux mètres carrés chacune, combinant des pierres d’origine prêtes au réemploi et les nouvelles dalles envisagées pour permettre aux chefs des Eglises de se figurer le rendu | © Marie-Armelle Beaulieu/CTS
Marie-Armelle Beaulieu/terresainte.net
Les quelques pèlerins présents au Saint-Sépulcre le 30 septembre dernier en fin d’après-midi ont eu la surprise d’une descente presque incognito – eu égard au faste qui les accompagnent lors des fêtes religieuses – des chefs des Églises majeures, gardiennes du tombeau de Jésus.
Chacun est arrivé de son côté à l’heure dite. Le patriarche grec-orthodoxe, Théophilos III, précédé des Kawas (gardes traditionnels en costume ottoman qui martèlent le sol de leurs lourdes cannes ferrées au pommeau d’argent) et suivi de conseillers et moines. Le Custode de Terre Sainte, frère Francesco Patton et Mgr Sevan Gharibian, le Grand Sacristain, représentant le Patriarche Arménien apostolique.
Sur place, aux abords du Tombeau, le frère Dobromir Jasztal, coordinateur des travaux en cours dans la basilique de la Résurrection pour la Custodie de Terre Sainte, les avait devancés ainsi qu’Ossama Hamdan, l’architecte de la Custodie. Ce dernier a fait la présentation du jour, préparée par les équipes de La Veneria Reale en charge de la restauration du pavement de l’Anastasis.
Au programme de cette réunion de terrain, le choix du type des pierres qui remplaceront celles des dalles manquantes ou trop endommagées qui ne pourront reprendre place après les travaux.