Dans son édition papier et en ligne du 22 février, le journal « Le Parisien » évoque la réouverture des Restos du cœur du XIVe arrondissement de Paris : « Le lieu d’accueil et de distribution avait été délocalisé pour travaux pendant quatre ans. Il a été inauguré ce vendredi, à quelques jours d’une campagne de collecte essentielle pour l’association de Coluche ».
Christine Bessire, à gauche, l'une des quatre accompagnateurs du SAOE, ici avec Laura Stemer, l'une des 18 jeunes volontaires. Photo: Elodie Soulié - Le Parisien.
Dans un encadré en lien avec cette actualité et intitulé « Des volontaires Suisses aux côtés des Restos », la journaliste Elodie Soulié, évoque le séjour d’entraide organisé par le Service d’aumônerie œcuménique des écoles (SAOE) du Jura pastoral avec le soutien d’une vingtaine de jeunes qui – à leurs frais – se sont rendus dans la capitale française pour participer - durant une semaine - à l’action humanitaire des Restos.
Ils sont venus exprès de leur canton verdoyant et plutôt paisible du Jura Suisse, à quelques encablures de Bâle, pour vivre la capitale française autrement qu’en touristes. Ils ont quitté leur petite ville médiévale de Delémont pour participer, pendant huit jours, aux distributions de colis, de repas chauds et à l’accueil, dans les principaux centres parisiens des Restos : ce sont les 18 adultes et étudiants helvètes mobilisés aux côtés des bénévoles, à l’initiative du service d’aumônerie œcuménique des écoles (SAOE) du Jura suisse, à l’origine de ce séjour organisé chaque année depuis dix ans, et dont les membres paient eux-mêmes le voyage. L’objectif ? « La solidarité », répond Christine, qui pilote le groupe de volontaires ? « C’est l’occasion d’offrir du temps, de découvrir l’association des Restos et de vivre une expérience humaine qui a du sens ». Un jour ici, dans le XIVe, un autre au centre Coustou (XVIIIe), un autre encore à La Villette et le lendemain sur la Péniche du Coeur, les volontaires suisses n’étaient pas là pour du shopping. « C’est intensif mais c’est bien de voir l’autre facette d’une ville comme Paris, une réalité qui n’est pas l’image que l’on en a », estime Laura, étudiante de 21 ans, que le souvenir de « toutes ces mamans seules avec des petits » aura beaucoup marqué.
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