Ce dimanche 28 avril, quatre doubles vitraux de l'artiste Kim En Joong installés dans le Musée lapidaire de Saint-Ursanne, une ancienne église médiévale reconstruite en 1980 ont été inaugurés. Cette réalisation des vitraux s'inscrit dans le cadre du 1400e anniversaire de la mort de Saint-Ursanne. Ce projet a été financé par la vente de 47 peintures réalisées par le dominicain (voir la vidéo ci-dessous).

Ces oeuvres du père dominicain ont été bénies par le chanoine Jean-Marie Nusbaume depuis le cloître peu après la célébration eucharistique célébrée dans la collégiale et animée par la chorale Sainte-Cécile. Plusieurs personnes engagées dans l'association Ursinia ont pris la parole pour expliquer leur démarche. Retour en images et sons sur cet évènement.

Pôle Communication

Le "peintre de la lumière » Kim En Joong (1939) est également père dominicain. Il a été invité en 2021 par l’association URSINIA pour une exposition au Cloître, initiée dans le cadre du 1400e de la mort d’Ursanne. 140 tableaux avaient été réalisés par cet artiste à cette occasion.

Le bénéfice de cet événement a permis de concrétiser l’objectif des organisateurs : offrir un vitrail dédié au site de Saint-Ursanne et griffé par cet artiste majeur d’envergure mondiale. Ils habilleront les fenêtres géminées du Musée lapidaire donnant sur le jardin du cloître.

La bénédiction de cet ensemble a eu lieu ce dimanche 28 avril 2024, à l’issue de la célébration de 10h00. De nombreux invités se sont joints à ces festivités. Il s'agissait d’une valorisation majeure de cette ancienne église qui sera bien visible pour les prochaines générations de passants et de paroissiens. Outre la bénédiction par le chanoine Nusbaume, quelques interventions officielles et des interludes musicaux du quatuor à cordes jurassien « Mucca », un apéritif  a été servi par la Paroisse de Saint-Ursanne et environs. 

Approfondissant chaque jour sa quête intérieure, Kim En Joong se consacre à dévoiler l’invisible avec comme seuls outils l’harmonie des couleurs et la justesse du geste. Sa quête spirituelle transparaît dans ses créations tour à tour colorées et lumineuses, sombres et mystérieuses.

Ce qui frappe dans ses œuvres, c’est l’impression de « liquidité » ou de « fluidité » que donnent les pigments utilisés. Grâce à des tons délicats, purs et limpides, Kim En Joong exprime la joie, le doute, l’extase, autant de sentiments dans lesquels le spectateur s’abandonne.

Nicolas Paupe, membre d'Ursinia