Léa Girardin, 17 ans, partage son temps entre le lycée, la fanfare et… l’église. A ses heures perdues, la Jurassienne s’engage comme sacristine et catéchiste dans sa paroisse à Cornol (JU). Portrait d’une jeune femme qui mesure le dynamisme de l’Eglise dans sa capacité à réunir des jeunes.
Des ados qui passent la plupart de leurs week-ends à l’église, ça ne court pas les rues. Alors d’où vient cet attrait pour la messe qui différencie Léa Girardin de la plupart des gens de son âge? «J’ai été habituée depuis toute petite à aller à l’église. Cela fait partie de mon éducation», répond sans sourciller l’intéressée, qui atteindra sa majorité en octobre 2021.
«Ma famille a toujours baigné là-dedans. Mon grand-oncle, c’est le Denis Theurillat, l’évêque. Et sa nièce – ma maman – est, elle aussi, très engagée. À côté de son travail, elle est catéchiste et responsable des catéchistes au niveau de Cornol». L’Ajoulote ajoute que sa maman est d’ailleurs en train de terminer un parcours de Formation des Animateurs Laïcs (FAL), à la demande de la paroisse.
Profitant d’une pause de quelques heures avant de reprendre ses cours, la jeune femme reçoit cath.ch devant l’église de Cornol. Elle pousse la porte d’entrée de cet édifice – qui est presque devenu sa deuxième maison, depuis la reprise des messes publiques en été 2020 – et nous invite à la suivre.
Foi et amitié
«La foi a toujours fait partie de ma vie et je ne vois pas pourquoi il aurait fallu que ça change», reprend Léa, en précisant que cet aspect n’a jamais été un frein pour ses relations. «Avec mes amis, on respecte chacun la foi de l’autre. D’ailleurs ce n’est pas ce rapport à la foi qui détermine les amitiés. Ce sujet reste plutôt d’ordre privé».