A fin 2019, après plus de 100 ans au service des personnes âgées, les sœurs d’Ingenbohl quitteront définitivement St-Ursanne. L'érosion des vocation au sein de la communauté et le grand âge des religieuses ne permet plus d’assurer une présence au Foyer. Elles étaient quatre à l’origine, huit en 1946 et plus que deux à ce jour.
En 1896, le préfet Ernest Daucourt a fait appel aux communes du district pour fonder un « Hospice des vieillards d’Ajoie » dans l’ancien pensionnat de Saint-Ursanne. Un comité est créé, le bâtiment aménagé et, le 23 novembre de la même année, l’Hospice a ouvert ses portes aux aînés qui résidaient alors au château de Porrentruy. L'hospice accueillera jusqu'à 130 pensionnaires. Dès le début, la gestion de l’établissement a été confiée aux sœurs d’Ingenbohl. Outre le ménage, la cuisine, les soins et l’animation, elles s’occupèrent aussi de la chapelle, dont l’actuelle datant de 1938, est ornée par des vitraux signés en 1983 par Jean-François Comment.
Sœur Marie-Nicolas et sœur Marie-Benoît quitteront la ville de Saint-Ursanne dans l’humilité et la discrétion, caractéristiques de leurs consœurs qui ont œuvré 123 ans au service des personnes âgées.
Une messe de reconnaissance sera célébrée à la collégiale, le dimanche 1er décembre à 10h, suivie d’un apéritif.