L’incendie de trois des sept «chapelles de lumière qui reçoivent les cierges des pèlerins dans le nuit du 9 au 10 juillet 2022 est «un nouveau coup dur pour le sanctuaire de Lourdes, qui n’en avait pas besoin.»
Mgr Olivier Ribadeau Dumas, recteur du sanctuaire a annoncé sur Twitter la destruction par un incendie de trois «chapelles de lumière». Le feu s’est déclaré dans l’une des sept chapelles, où les pèlerins peuvent allumer des cierges et se recueillir, sur la rive droite du Gave, en face des piscines.
«Un gros cierge, peut-être paré d’un papier, a sans doute pris feu à cause du vent et enflammé la charpente de bois », a indiqué à La Croix Vincent Neymon, directeur du département communication et ressources du sanctuaire.
La piste accidentelle est privilégiée. Sur la base des images des caméras de surveillance et des rondes nocturnes d’agents de sécurité, «nous écartons toute piste volontaire», précise V. Neymon.
1,5 million de dégâts
Vite maîtrisé, l’incendie n’a pas fait de victime, mais les dommages sont importants. Les trois chapelles dévastées avaient été construites en 2018 de manière à évacuer la fumée et la chaleur et à résister aux inondations. Le sanctuaire chiffre leur reconstruction à au moins 1,5 million d’euros.
Sans compter le fait que la vente de cierges constitue la principale ressource économique du sanctuaire. Quatre chapelles restent ouvertes au public, sous surveillance renforcée. En attendant la reconstruction le sanctuaire compte remettre en place les anciens brûloirs sur la prairie ou construire une nouvelle structure provisoire.
Longtemps fermé à cause des restrictions sanitaire liés au covid-19 le sanctuaire a rouvert ses portes au public en février 2022, mais le nombre de pèlerins n’a pas retrouvé les chiffres d’avant la pandémie. (cath.ch/cx/mp)