Tous les 25 ans, l’Eglise catholique célèbre un jubilé appelé « Année Sainte ». Sur l’invitation du pape, les pèlerins se rassemblent à Rome pour franchir une porte sainte, pour se recueillir sur la tombe des apôtres Pierre et Paul, pour renouveler leur foi, leur espérance et leur charité.

L’année jubilaire de l’espérance a été ouverte à la fête de Noël. Durant cette année, je vous souhaite de faire le plein d'espérance qui n'est ni une émotion, ni un sentiment, ni un optimisme béat, mais la vertu profonde des personnes éprouvées. « L’espérance, c’est le désespoir surmonté » disait Bernanos. Elle est la vertu de ceux qui combattent, qui luttent et qui traversent les épreuves.

L’espérance chrétienne n’est pas vague. Au contraire, elle est sûre, car elle s’appuie sur la promesse du Christ qui a le dernier mot sur l’histoire des Hommes. Sa mort et sa résurrection nous assurent la victoire définitive de la justice, de la vérité et de l’amour. Le Royaume de Dieu s'accomplira quoi qu’il arrive.

Notre espérance est surtout une personne : Jésus. La foi nous donne la certitude qu’il est avec nous, qu’il traverse les épreuves de notre vie et que, si nous traversons « les ravins de la mort » (Ps 22), il est à nos côtés pour nous donner la vie. Je vous souhaite une belle et sainte année 2025 !

Abbé Antoine Dubosson