Nuit et jour de Pâques - 30 et 31 mars 2024 - Moutier
Malgré les embuches sur le chemin, malgré les arrêts et même les impasses, contre toute attente, un nouveau chemin s’est ouvert : la pierre a été roulée, le Christ est ressuscité !
Les célébrations de la Résurrection – la Veillée pascale puis la messe du jour de Pâques – ont été l’occasion, pour les participants à la Montée vers Pâques des jeunes, d’expérimenter la joie d’appartenir à un peuple créé, libéré et sauvé par Dieu ! A travers les récits de la création, du passage de la Mer Rouge – réactualisé à travers la nef – le rappel de notre baptême et le témoignage des femmes au tombeau, c’est notre histoire dont nous avons fait mémoire dans la nuit de Pâques, comme l’a rappelé, le samedi soir, Jean-Paul Odiet, théologien en pastorale, lors de son homélie, avant de présenter aux jeunes un nouveau panneau : une impasse devenue chemin !
Cette histoire du Peuple de Dieu auquel ils appartiennent, les jeunes ont pu se l’approprier à travers chants, chorégraphies et la richesse des symboles de la liturgie pascale : feu nouveau – allumé au cœur même de l’église –, baptême et confirmation d’une jeune adulte, partage de la Vie de Dieu dans l’eucharistie, sans compter les nombreux panneaux de circulation, exploités tout au long de la Montée, et qui – en cette nuit – ont ouvert des perspectives nouvelles ! Oui, avec la résurrection, tout bascule : « Cette joie intérieure du Christ vivant, qui chemine avec vous dans votre quotidien, gardez-la ! Entretenez la flamme de la joie de Pâques ! Chaque matin est une nouvelle Pâques ! Le Christ n’est pas loin ! » dira encore aux jeunes l’abbé Georges Schwickerath, au matin de Pâques.
Puissent les paroles et les gestes forts expérimentés au cours de ces quatre jours de Montée habiter longtemps le cœur des participants et les guider sur leurs chemins, à l’image d’un des chants proclamés au cœur de la nuit : « Comme un feu, comme une lumière, comme un feu : de plus en plus fort ! Comme un feu, comme une lumière : fais-moi vivre et renaître encore ! »