Fribourg, le 31 août 2020 – Sous le thème « Me voici : envoie-moi », le Mois de la Mission universelle se déroulera durant le mois d’octobre dans toute la Suisse. L’Église de Guinée et le rôle des laïcs seront placés au centre de ce mois. L’apogée du Mois de la Mission universelle sera la célébration, dans le monde entier, du Dimanche de la Mission universelle le 18 octobre 2020.
« Le thème du Mois de la Mission universelle "Me voici, envoie-moi" fait référence à la vocation d’Isaïe. Depuis le Mois Missionnaire Extraordinaire d’octobre 2019, nous savons que chaque baptisé a une mission et est une mission, selon le pape François. Nous sommes désormais mis au défi, comme Isaïe, de répondre à l’injonction "me voici" et de nous lancer dans l’aventure avec Dieu », explique Martin Brunner-Artho, directeur de Missio.
Le rôle des laïcs dans l’Eglise
Cette injonction a été entendue par des centaines de catholiques guinéens, contraints de prendre en main leur toute jeune Église après le départ des étrangers, chassés du pays en 1967. Si l’Église guinéenne a survécu à une dictature et fleurit aujourd’hui, elle reste fragile. Le rôle des laïcs, aujourd’hui comme hier, est grand. En Suisse, différents défis interpellent les catholiques et les poussent à redéfinir leur Eglise. Tant en Suisse qu’en Guinée, chacun doit trouver sa place dans l’Église pour la faire fructifier. Missio propose du matériel d’animation à toutes les paroisses de Suisse afin d’inviter chacun, durant le mois d’octobre, à s’inspirer de l’exemple de la Guinée, et à réfléchir à sa place dans l’Église et à sa façon de vivre la Bonne Nouvelle au quotidien.
Une action de solidarité dans le monde entier
Le Mois de la Mission universelle, dont la cérémonie d’ouverture aura lieu le dimanche 4 octobre à Meyrin, culminera le 18 octobre 2020 avec la célébration du Dimanche de la Mission universelle. « L’avant-dernier dimanche d’octobre, une collecte a lieu dans le monde entier. Tout le monde s’implique et partage selon ses possibilités », note Martin Brunner-Artho. Au niveau mondial, ce ne sont pas moins de 150'000 paroisses, réparties dans plus de 3000 diocèses, qui y participent. « Cette collecte est la belle expression que nous sommes une seule Eglise dans le monde entier et vise à soutenir les communautés des 1100 diocèses les plus pauvres. J’espère que tout le monde y participera de bon cœur », ajoute Martin Brunner-Artho.
Des liens forts entre la Guinée et la Suisse
Cette collecte, qui alimente un fonds de solidarité universelle, permet de soutenir des diocèses pauvres, comme ceux de N’Zérékoré et de Kankan en Guinée visités par Missio, et leur travail pastoral et d’accompagnement auprès de la population. Le diocèse de N’Zérékoré a eu à sa tête un évêque suisse, Mgr Maillat, qui, après son expulsion du pays, a dû reprendre les rênes du diocèse depuis la Suisse. Des liens existent d’ailleurs toujours entre les deux pays. « Les amitiés entre les prêtres, entre des apprentis guinéens et leurs anciens formateurs suisses, entre des paroisses et des groupes de solidarité qui soutiennent les œuvres sociales à Nzérékoré sont très fortes », a constaté sur le terrain Martin Brunner-Artho.