Un concours ouvert à des personnes de toute confession chrétienne...
...protestante, catholique, orthodoxe...
« Oser penser, pouvoir agir, aimer croire » : c’est sous la devise du cinq centième anniversaire de la Réforme que la Fédération des Églises protestantes de Suisse, pour la deuxième fois, décernera le Prix suisse de la prédication. Êtes-vous chargé de la prédication dans une paroisse ? Si oui, n’hésitez pas à participer ! Le concours est ouvert à des personnes de toute confession chrétienne, protestante, catholique, orthodoxe.
Dans les églises de Suisse, dimanche après dimanche, des milliers de prédicateurs et prédicatrices montent en chaire pour proclamer la Parole de Dieu et livrer des réflexions sur l’importance de l’Évangile pour notre temps.
La prédication est une ancienne et vigoureuse tradition chrétienne, renouvelée par la Réforme et qui s’est conservée jusqu’à nos jours. Mais une prédication (ou un sermon) est aussi une œuvre d’art, et c’est ce que la Fédération des Églises protestantes de Suisse veut manifester.
Comment traiter le thème proposé ? Comment le respecter sans y coller ?
Le thème « Oser penser, pouvoir agir, aimer croire » offre un cadre large. Il s’agit de reprendre des impulsions venant de la proclamation de l’Evangile par les Réformateurs – mais en toute liberté chrétienne et en dialoguant avec un texte biblique.
En aucun cas n’est attendue une interprétation exhaustive de la devise « Oser penser, pouvoir agir, aimer croire ». Ni d’ailleurs une action publicitaire pour le Jubilé de la Réforme. Convient-il de citer un Réformateur ou l’une des femmes de la Réforme ? Peut-être si la citation s’articule de façon heureuse avec le message. Mais on peut très bien y renoncer – et une citation artificiellement plaquée sur le discours sera à éviter de toute façon.
Parmi les exemples que l’on peut imaginer de traitement du thème figurent la liberté chrétienne aujourd’hui, croire en Dieu, l’Évangile en parole et en actes, notre vie en Christ, vivre en situation minoritaire, vérité et dialogue, la spiritualité de la création, foi chrétienne et communion interreligieuse. Et beaucoup d’autres. Il est évident que le contexte actuel de l’annonce de l’Évangile est différent de celui de la Réforme – ce décalage peut et doit être assumé.
Somme toute, il s’agit de se laisser habiter par la Parole de Dieu et de « faire quelque chose de courageux pour l’amour de Dieu ».
Le Prix suisse de la prédication 2017 est décerné pour la deuxième fois et en deux catégories linguistiques : allemand ou romanche, français ou italien. Pour chaque catégorie, un jury désigne l’auteur de la meilleure prédication. Il est ainsi tenu compte de la diversité linguistique de la Suisse.
Le Prix suisse de la prédication, doté d’un montant global de 3´000 francs, sera remis le 6 novembre 2017 à Berne.
Conditions de participation
Le délai de remise des textes: le 30 avril 2017
Toute personne chargée de la prédication dans une paroisse est autorisée à participer.
La prédication a sa place dans un culte (dominical ou non), c’est-à-dire dans un cadre liturgique et dans une réalité communautaire. Nous cherchons donc des prédications qui, lorsqu’elles sont proposées pour le concours, ont déjà été prononcées et reflètent cette réalité. La prédication doit s’inscrire dans le thème général « Oser penser, pouvoir agir, aimer croire » et s’appuyer sur un texte biblique.
La prédication ne doit pas remonter à plus de deux ans (date postérieure à 2014) ni avoir été publiée avant le moment de la remise du prix. Elle se situera dans un contexte suisse (fût-ce, éventuellement, à l’étranger). Les participants ne sont pas autorisés à se mettre en relation avec les membres du jury. Chaque participant ne peut présenter qu’une seule prédication. Les textes remis après l’expiration du délai ne seront pas pris en considération.
Les critères d’évaluation des textes de prédication sont les suivants :
- la prédication intègre-t-elle un aspect théologique du texte biblique ?
- comment le texte biblique est-il transposé dans la réalité locale présente ?
- quels sont les moyens linguistiques utilisés ?
- comment le prédicateur ou la prédicatrice s’adresse-t-il ou s’adresse-t-elle à l’assistance ?
La prédication doit être remise sous forme écrite (document Word ou pdf), accompagnée d’une description du contexte du culte au cours duquel elle a été prononcée.
Les collaboratrices et collaborateurs de la FEPS et leurs familles ne sont pas autorisés à participer au concours.
Le délai de remise des textes: le 30 avril 2017.
Comment procéder: Envoi à la Fédération des Églises de la prédication accompagnée d’une description du contexte dans lequel la prédication a été tenue : prixdepredication@feps.ch .