Le CPaJ arrive à la fin d'une période de travail de quatre ans et plusieurs de ses membres vont le quitter au mois de juin de cette année.
Le CPaJ n'a pas besoin d'experts, mais de baptisés, si possible avec doutes et envies ; des témoins et observateurs, motivés et concernés par l'Église et son avenir, prêts à débattre de ce qu'elle pourra être, pour mais surtout avec les autres baptisés.
Le CPaJ a engagé des travaux sur la pastorale des familles, la situation induite par la diminution des agents pastoraux ou les funérailles, par exemple. Les prochains thèmes seront bientôt définis avec le vicaire épiscopal.

Bénévoles en tête
Le Conseil est essentiellement constitué de personnes bénévoles engagées avec leur foi et leurs limites, avec leur enthousiasme, leurs colères, leur tristesse parfois, mais surtout avec la Joie de l’Evangile qu'elles désirent vivre et partager au travers de leur engagement. Chaque Unité pastorale et Mission linguistique y envoie un représentant.
Le délégué du Jura pastoral au Conseil pastoral diocésain, une représentante des communautés religieuses et deux agents pastoraux viennent compléter sa composition.
Si vous vous posez la question de savoir si vous avez la compétence de faire partie du CPaJ, c'est que vous pouvez probablement déjà y répondre par l'affirmative.

Trois séances par année
Le mandat d'un membre du CPaJ est de quatre ans. Il comprend trois séances plénières par année sur un samedi entier, matin et après-midi, ainsi que trois sous-commissions régionales (une pour l'Ajoie, une pour la Vallée de Delémont et une pour les Franches-Montagnes et le Jura bernois) qui se passent sur une soirée. Il y a aussi possibilité de faire partie du bureau afin de préparer ces réunions.
Ce mandat n'est renouvelable qu'une fois.
Au mois de juin 2019, 13 membres sur 27 vont quitter notre Conseil. Ces 13 sièges, ainsi que quatre autres restés vacants, devront être repourvus par des personnes désignées par les Conseil des Orientations pastorales (CdOp) et les Equipes pastorales des différentes Unités pastorales, ou par le vicaire épiscopal pour quelques représentants des communautés et services du Jura pastoral.

Pour l’Eglise de demain
Notre Eglise vit une période de changements, structurellement, par l'évolution de la sécularisation de la société, par la réduction du nombre d'agents pastoraux, parce qu'elle est appelée à se transformer pour être digne de sa mission.
Il y avait l'Eglise d'avant, il y aura celle de demain. Il y a des deuils à faire, des trous qui ne seront pas comblés, mais aussi des évolutions nécessaires, des participations différentes, et donc une possibilité de revisiter notre foi, son expression ou sa pratique. C'est ce que le CPaJ tente d'accompagner par ses réflexions et points d'attention.

Faire le pas
La porte est ouverte, il suffit de la franchir. Les membres sortants du CPaJ se tiendront à disposition des CdOp pour aller leur présenter brièvement la nature de ce qui a constitué leur mandat.
Bien sûr, pour vous inviter à répondre favorablement à un éventuel appel, mais surtout pour démonter votre possible appréhension : ce conseil est accessible. Nous n'y parlons pas chinois.
Soyez prêts à répondre à l'appel !

En toute fraternité, pour le CPaJ et son Bureau
Michel Œuvray, président