Sœur Nathalie est coordinatrice du Centre d’Aide Juridico-judiciaire (CAJJ) en République démocratique du Congo (RDC). Elle est également religieuse chez les sœurs de Notre Dame, chanoinesse de Saint Augustin, juriste de formation et avocate et secrétaire exécutive adjointe de la Commission Épiscopale Justice et Paix.
Dans la salle des Hospitalières de Porrentruy, près de trente personnes ont participé à la conférence de Soeur Nathalie dans le cadre de la campagne oecuménique 2019, Pain pour le prochain et Action de Carême. Cette femme engagée a présenté les enjeux liés à l’extraction des matières premières et leurs conséquences sur les droits humains et environnementaux.
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Qu’est-ce que le CAJJ ?
Créé en 2007 à Kolwezi, dans le sud-est du pays, l’une des plus grandes régions minières de RDC, le Centre d’Aide Juridico-judiciaire (CAJJ) a deux missions principales : la protection et la promotion des droits humains. Il s’agit d’un groupement d’avocat-e-s qui soutiennent les personnes vulnérables, les familles ou les communautés dont les droits ont été bafoués. En effet, les activités minières et leurs conséquences (pollution de l’eau, destruction des champs, poussières métalliques) ont déjà fait de nombreuses victimes qui souhaitent défendre leurs droits. Ainsi, les personnes qui ne peuvent pas s’offrir un-e avocat-e bénéficient d’un soutien juridique du CAJJ.
Du travail de terrain en République démocratique du Congo à l’engagement politique en Suisse en passant par la situation des townships en Afrique du Sud, des femmes engagées nous font part de leurs visions et des pistes d’action pour améliorer la situation aussi bien au Nord qu’au Sud.