La silhouette familière des clochers s‘estompe
L’Institut suisse de sociologie pastorale (SPI) vous présente les dernières données tirées de la statistique ecclésiale et religieuse de la Suisse en quatre parties. Les tendances déjà observées se confirment – souvent dans une dynamique de plus en plus rapide :
- Partie 1 : le nombre de personnes sans confession augmente à un rythme soutenu - Publiée le 1er février 2017
- Partie 2 : Le nombre des sorties d’Église continue à augmenter - Publiée le 8 février 2017
- Partie 3 : La plupart des migrants en Suisse sont chrétiens
- Partie 4 : Le nombre des mariages célébrés à l’Église poursuit sa baisse
Les résultats de la statistique ecclésiale et religieuse soulignent l’évolution de fond du paysage religieux de la Suisse.
Document publié le 1er février
Partie 1 : le nombre de personnes sans confession augmente à un rythme soutenu
L’augmentation massive du nombre de personnes qui n‘appartiennent à aucune communauté religieuse a contribué à un changement en profondeur du paysage religieux de la Suisse au cours des 20 dernières années. En 2014, la part des personnes sans confession représente près du quart de la population. Les parts des deux grandes Églises continuent à diminuer et elles ne regroupent plus que les deux tiers de la population à peine. Une tendance marquée à la sécularisation se dégage du fait de la croissance continue du nombre de personnes sans confession, alors que la pluralisation religieuse demeure modeste.
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Les autres éléments de la statistique ecclésiale, qui documentent les sorties d’Église et les mariages religieux et s’intéressent aux chrétiennes et aux chrétiens issus de la migration seront publiés sur le site Internet au cours des prochaines semaines.
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Document publié le 8 février
Partie 2 : le nombre des sorties d’Église continue à augmenter
Le nombre des sorties d’Église restant à un niveau élevé confirme la tendance observée au cours des dernières années. Ainsi, le nombre des sorties d’Église a augmenté entre 2011-2012 et 2015 tant pour l’Église catholique romaine que pour l’Église évangélique réformée. Les chiffres sont particulièrement élevés pour les deux Églises dans les cantons de Bâle-Ville, de Soleure et d’Argovie. Cette tendance ne s’observe pas qu’en Suisse, elle se manifeste également dans deux pays voisins, l’Allemagne et l’Autriche.
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Document publié le 20 février
Partie 3 : La plupart des migrants en Suisse sont chrétiens
La migration a une influence considérable sur le paysage religieux de la Suisse, dont elle accélère l’évolution telle qu’on la connaît. La plupart des personnes immigrées en Suisse se réclament d’une confession chrétienne, la plus grande partie d’entre elles du catholicisme romain. La migration renforce toutefois la tendance à se déclarer sans confession, donc elle renforce également la tendance à la pluralisation religieuse de la Suisse.
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La dernière Partie qui documente les mariages religieux sera publiée sur le site Internet au début de Mars. Notre newsletter vous tiendra au courant.
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Document publié le 7 mars
Partie 4 : le nombre des mariages célébrés à l’Église poursuit sa baisse
Alors que le nombre de mariages civils reste relativement stable depuis les années 1960, celui des mariages célébrés à l’Église catholique et évangélique réformée a, pour sa part, fortement diminué. Au cours de l’année 2015, en Suisse, 3 845 couples ont célébré leur mariage dans l’Église catholique et 3 870 couples dans l’Église évangélique réformée.
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