12.02.2018 par Raphaël Zbinden
Le carnaval est l’expression du chaos primordial avant le retour à l’ordre qui caractérise la période de Carême. A l’occasion du Mardi gras, le 13 février 2018, le théologien François-Xavier Amherdt souligne les aspects positifs mais aussi préoccupants de cette fête dont la popularité ne faiblit pas.
“Vivent les Guggenmusiks, les confettis et les cortèges, pourvu qu’ils soient suivis d’un beau Carême!”, affirme François-Xavier Amherdt. Car, pour le professeur de théologie pastorale à l’Université de Fribourg, le couple “carnaval-Carême” doit demeurer inséparable.
Il reste un peu de temps, avant le Mercredi des cendres, cette année le 14 février, pour laisser libre cours à la liberté, à la fantaisie, aux excès. Ensuite, ce sera le temps de la “reprise en main”. Car le Carême “incarne le retour aux sources, la conversion vers Dieu, l’arrachement au péché”, souligne le théologien. Le carnaval s’est toujours positionné en contraste avec cette période perçue comme rude et morose.