Jura Pastoral

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François Aubry · président de la Sainte-Cécile de Saint-Imier

François Aubry · président de la Sainte-Cécile de Saint-Imier François Aubry · président de la Sainte-Cécile de Saint-Imier

Dans cette interview exclusive, partez à la rencontre de François Aubry, président de la Sainte-Cécile de Saint-Imier et lecteur engagé à la paroisse de Villeret. Depuis sa retraite, François a redéfini ses priorités pour équilibrer temps familial et passion pour une Église vivante et dynamique. Découvrez comment son engagement unique et sa vision inspirante insufflent une nouvelle énergie à la communauté paroissiale et façonnent l'avenir de la Sainte-Cécile.

Quelle place a la musique dans votre vie ?
Comparativement à toutes les activités que j’ai, la musique tient peu de place. Mais je me garde le loisir d’être présent régulièrement à la chorale ou encore de chanter à la messe. Je ne suis pas un adepte de la musique qu’on entendrait à la radio. J’aime écouter parfois un concert à la télévision ou me déplacer pour un spectacle musical, mais je ne suis pas un irréductible pour telle ou telle musique. Je n’en ai pas tout le temps autour de moi, mais j’écoute toutes sortes de musiques. Par exemple, je ne supporterais pas que l’on chante que du latin à l’église, cela ne correspondrait pas à la vie contemporaine que l’on mène aujourd’hui. Le latin apporte un plus dans certaines circonstances, mais sinon il faut rester vraiment contemporain. C’est cela qui va faire briller des étincelles à ceux qui ne viennent pas régulièrement aux célébrations. L’important, c’est d’avoir un esprit ouvert.
 
Si vous n’aviez qu’une musique à pouvoir emporter sur une île déserte, quelle serait-elle ?
Je choisirais de partir sans musique. Je pense qu'on peut parfois s'enfermer dans une seule musique. Il m'arrive de me dire qu'une œuvre est magnifique, sur l'instant, mais je n'aime pas forcer les choses. Alors, imaginer de belles mélodies pour m'accompagner sur une île déserte, ça n'aurait pas vraiment de sens pour moi. De toute façon, peu après mon départ, le magnétophone serait sûrement cassé, parce qu'il faut avancer. Je ne suis pas du genre à rester bloqué sur une seule musique.
 
Pour vous la pratique de la musique c’est le chant, qu’est-ce cela vous apporte ?
Ça m’apporte du bienêtre et de la convivialité lorsque je vis ce moment avec d’autres personnes, qui ont les mêmes connaissances musicales que moi. Ça nous fait avancer dans une même démarche, progresser dans le chant en ayant du plaisir. J’y trouve alors énormément de bonheur.
 
Vous êtes membre et président de la chorale Sainte-Cécile, avez-vous toujours aimé le chant ?
Le choix d’entrer dans la chorale n’était pas évident pour moi. Lorsque j’avais 18 ans, on m’avait déjà posé la question et j’avais dit non. Après réflexion, j’ai finalement répondu oui. Le fait que d’autres jeunes soient venus à la chorale m’a incité à rentrer dans la société. Il a donc fallu un environnement qui soit propice à mon âge et à ce que je vivais.
 
Chantez-vous dans d’autres chorales ?
J’ai également chanté à l’Église protestante, avec le Coup de cœur, une chorale active durant la période de Noël. Les répétitions vont de septembre à décembre, et le groupe se produit pour le culte de minuit à St-Imier et donne un concert quelques jours plus tard dans une autre localité. J’ai aussi chanté à la chorale tessinoise de St-Imier dans le cadre d’une collaboration avec la Sainte-Cécile. Pour renforcer les rangs, quelques chanteurs de part et d’autre avaient accepté de coopérer. Avec mon épouse, nous sommes restés dans le groupe, mais par manque d’effectif, la chorale tessinoise, ne chante plus depuis une année.
 
Pour vous, le chant en Église apporte-t-il quelque chose de différent ?
Ça apporte d’autres émotions. Ce ne sont plus celles du train-train quotidien, où l’on parle des événements de la vie, des bonheurs et des soucis. Le chant en Église apporte une espérance de vie, qui est différente. Il permet une louange qu’on ne trouvera jamais dans un autre style de chant et c’est là que j’ai trouvé mon assise. Cela correspond bien à ma foi.
 
Dans le cadre du 150ème anniversaire de la Fédération des Céciliennes du Jura, la chorale Sainte-Cécile de St-Imier prépare une exposition sur les vitraux dédiés à Sainte-Cécile présents dans les églises du Jura pastoral. Pourquoi vous investir dans ce projet ?
Vis-à-vis de la Fédération des Cécilennes, la chorale de St-Imier ne s’est jamais engagée à organiser un événement. À l’époque, j’avais l’intention de prendre en charge une fête régionale ou autre, mais je n’ai pas trouvé de soutien nécessaire pour mettre sur pied une telle manifestation. Donc, j’ai pensé qu’une exposition sur les vitraux pourrait aussi permettre de faire connaître Saint-Imier. C’est un projet que j’ai préparé avec avec un petit comité restreint et motivé avec lequel j’ai trouvé l’appui pour mettre ça en place.
 
Que pourra-t-on voir dans cette exposition ?
On pourra découvrir les photos des vitraux de Sainte-Cécile présents dans les églises du Jura pastoral. On explorera l’évolution de la Fédération des Céciliennes et on y retrouvera une présentation d’une société, comme la Sainte-Cécile de Saint-Imier, dans le but de les faire connaître au-delà du milieu paroissial.
 
Où et quand sera-t-elle visible ?
L'exposition sera d'abord visible à Saint-Imier en février 2025. Par la suite, elle sera présentée tout au long de l'année 2025 dans les églises qui souhaiteront l'accueillir, car il s'agira d'une exposition itinérante.

 

Abbé Jean Jacques Theurillat
Saint-Imier

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autre article en complet de solstices n°2

C’est avec la tête pleine de projets, et probablement avec une mélodie en tête, que Sylvie Salgat nous accueille à la Maison des Œuvres de Moutier. Directrice de plusieurs chorales, cette maman de quatre enfants possède une licence en enseignement de la musique et en pédagogie musicale, ainsi qu'un CAS en enseignement musical pour les personnes ayant des besoins particuliers. Formée en théologie à l'École de la Foi, elle est également fondatrice, avec son mari, de la chorale Gaudete. Pour nous, cette Genevoise d'origine aux multiples talents revient sur son histoire avec la musique.

 

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Sylvie Salgat · directrice de chorale Sylvie Salgat · directrice de chorale

éclairage

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La réconciliation entre les chrétiens – et entre les hommes du monde entier – est au cœur de l’intuition de Frère Roger lorsqu’il fonde, en 1949, sa communauté avec quelques frères. Devenir ferment d’unité entre tous est le socle sur lequel se fonde toute la spiritualité de la communauté des frères de Taizé, à la suite du Christ mort et ressuscité. Ainsi, dès 1957, et grâce au frère Jacques Berthier notamment, les chants de Taizé deviennent hymnes rassembleurs pour des millions de jeunes. Pour que ceux-ci deviennent, là où ils vivent, des ferments d’unité entre les peuples.

 

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communauté de Taizé · chants communauté de Taizé · chants

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autre article en complet de solstices n°2

Trônant majestueusement sur les tribunes de nos églises, l’orgue est un instrument aux multiples facettes : soliste, accompagnateur, créateur d’ambiances et vecteur d’émotions… Il est acteur invisible de nos célébrations sous les doigts des organistes paroissiaux qui doivent à la fois maîtriser leur instrument et la liturgie.

 

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François Lopinat · organiste François Lopinat · organiste

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