François, seul contre tous
Enquête sur un pape en danger
« François, seul contre tous – Enquête sur un pape en danger » : telle est l’amorce du nouveau livre d’Arnaud Bédat sur le pape qui sort en librairie ce mercredi 8 février. Un titre accrocheur qui colle parfaitement à l'actualité puisque des affiches hostiles à François ont été placardées le week-end dernier sur des murs de Rome, montrant que l’opposition au pape s’organise.
Du jamais vu depuis la chute des États pontificaux en 1871 ! Dixit le journal La Croix.
Un thriller où tout est vrai, rien n’est inventé
« Que l'on m'assassine est la meilleure chose qui puisse m'arriver », confiait-il avec ironie à un prêtre argentin. En quatre années de pontificat, ce pape hors du commun s'est fait beaucoup d'ennemis. Adulé, il règne sur 1,2 milliard de catholiques. Pourtant, il est seul contre tous, ses adversaires sont prêts à tout et son temps est limité, il le sait. François veut changer le monde et les cœurs, mais aujourd'hui, c'est un homme en danger.
Pour son deuxième ouvrage sur le pape, Arnaud Bédat délaisse les témoignages de proches qui ont fait le succès de « François l’Argentin », pour une enquête déclinée en thriller. Mais attention, ce n’est pas une fiction ! Le reporter ajoulot se plaît à dire que « c’est un thriller où tout est vrai, rien n’est inventé, même pas la couleur du parquet ou des moquettes du Vatican ».
« François, seul contre tous », par Arnaud Bédat, aux éditions Flammarion, collection EnQuête, 317 pages, en librairie dès le 8 février 2017
Les opposants au pape s'affichent au Vatican
Des affiches contre le pape François ont été placardées à Rome dans la nuit de vendredi à samedi (3 et 4 février). « C’est la première fois qu’une telle contestation du souverain pontife sort des murs du Vatican pour descendre sur la voie publique ».
« Tu as placé sous tutelle des congrégations, tu as viré des prêtres, tu as décapité l’Ordre de Malte et les Franciscains de l’immaculée, tu as ignoré les cardinaux (…) Mais où est ta miséricorde ? ».
Les affiches, qui ont été depuis recouvertes par les autorités locales, montraient la mine sombre du souverain pontife et l’accusaient d’avoir notamment « décapité l’Ordre de Malte », une organisation caritative mondiale dont la création remonte au XIe siècle, à Jérusalem.