Environ 340 pèlerins du Jura pastoral participent actuellement au pèlerinage interdiocésain de Suisse romande à Notre-Dame de Lourdes qui rassemble chaque année environ 2000 romands, malades, personnel accompagnant et hospitaliers compris.
Au matin du dimanche 18 mai, pas moins de 140 pèlerins de la région se sont retrouvés sur le quai de la gare de Delémont pour se rendre à Lourdes. Au même moment, d’autres arrivaient déjà à Genève pour prendre l’un des deux avions affrétés à Cointrin. Dans la soirée, un train de nuit accueillait encore une trentaine de malades accompagnée par des dizaines d’hospitaliers et le personnel médical. Et c’est sans compter ceux qui ont choisi de faire le voyage en car. Actuellement, ce sont donc environ 2000 pèlerins romands – dont 340 du Jura pastoral - qui se recueillent (jusqu'au 24 mai) dans les différents sanctuaires de la cité mariale, autour du thème « Lourdes, la joie de la conversion ». Un pèlerinage placé sous la présidence de Mgr Martin Gächter, évêque auxiliaire du diocèse de Bâle.
Visages radieux
Directeur du Centre pastoral du Jura en charge de l’organisation du pèlerinage, Thierry Corbat était sur le quai avec ses valises, tout comme l’abbé Jean-Marie Nusbaume, chanoine du Jura et cérémoniaire de ce pèlerinage : « c’est beau de voir toute cette joie sur les visages. C’est la magie du pèlerinage. Quand on y est allé une fois, on n’a qu’une envie, c’est d’y retourner ».
Beaucoup de pèlerins sont venus à la gare bien avant l’heure du départ, juste pour partager le plaisir des retrouvailles. On a l’impression que tout le monde se connaît, ça s’embrasse, ça rigole… une ambiance matinale peu courante de si bon matin à la gare et, pour ne rien gâcher, le soleil était lui aussi radieux…
La fin du train de nuit
Président de l’Association jurassienne des hospitaliers et hospitalières de Notre-Dame de Lourdes, Fabien Chèvre pense déjà aux prochains pèlerinages : « Pour 2015, pas de problème, l’organisation sera similaire à cette année avec un train de jour et un train de nuit. Ce qui est plus problématique, c’est le transport des malades en 2016. La SNCF va retirer les wagons qui permettent aux malades de voyager couchés. Ils datent de la Seconde Guerre mondiale et sont trop vétustes mais, rentabilité oblige, ils ne seront pas remplacés. Du coup, nous devrons certainement affréter des cars spéciaux avec des couchettes. Il n’y en a que deux en Suisse, mais il y en a 200 à Lourdes ! On n’aura pas le choix. »
Pascal Tissier (SIC)