Le confinement est une rupture de notre rythme de vie ordinaire. Il entraîne un isolement familial ou conjugal pour certains, et une solitude pour d'autres. Il a au moins pour avantage de nous donner du temps pour nous-mêmes et pour les autres. Il est l'occasion de redécouvrir le trésor des relations par un moyen simple: le téléphone.
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Qui appeler?
Des membres de la famille, des amis, des collègues, et peut-être de simples connaissances: un prêtre de ma paroisse, une religieuse, telle personne isolée, telle autre fragile, malade, éprouvée, etc.
Notre répertoire a des centaines de contacts. En les parcourant, on tombera sur cet ami dont on n'a pas de nouvelles récentes, sur ce cousin éloigné qu'on n'a pas revu depuis le dernier repas de famille, sur ce brave restaurateur ou cette fleuriste obligés de fermer, etc.
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Que dire?
Prendre des nouvelles, donner des nouvelles, dire des paroles de réconfort et d'encouragement, se montrer disponible et à l'écoute en cas de besoin, échanger des astuces pour gérer le quotidien du confinement, assurer de sa prière, etc.
Si, dans le dialogue, on repère une demande, essayer d’y répondre avec ses moyens ou la référer à un groupe d’entraide parmi ceux qui fleurissent sur les réseaux sociaux, dans les communes et les paroisses.
Inviter délicatement les personnes contactées à contacter d'autres personnes, de manière à créer une chaîne de solidarité.
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Quand appeler?
Prendre, tous les jours, le temps d'un appel. Au besoin, faire une petite liste de personnes à appeler.
Eviter les temps souvent privilégiés en famille, notamment les repas. Essayer en milieu de matinée, en milieu d'après-midi ou en milieu de soirée.
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Sur le même sujet:
- Mot d’la semaine sur RFJ, le 21 mars 2020 (par Hervé Farine, SCF): VIDEO
- Quelques clés pour se former à l'écoute active: https://www.jurapastoral.ch/jura-pastoral/Dossiers/COVID-19-Special-accompagnement/3Formation/Se-former-a-l-ecoute.html
- Chaîne téléphonique de solidarité, par l'UP Saint Gilles/Clos-du-Doubs (pdf ci-dessous en téléchargement)
