Journée internationale des familles 2023
Proclamé en 1993 par l’ONU, le 15 mai est un jour dédié aux familles. Dans toutes leurs diversités. Car la situation a bien évolué en quelques décennies. Il n’y a plus un modèle unique constitué d’un papa, d’une maman et d’enfants, mais différentes réalités.
Une enquête réalisée ce printemps dans le Diocèse de Quimper relève que les familles souffrent de manque de temps, d’un contexte politique, économique et médical anxiogène, d’un manque de repères pour éduquer les enfants, de conflits familiaux conduisant parfois à la séparation ou au divorce et de la difficulté de trouver un équilibre entre la vie professionnelle et familiale.
Le peu de temps à disposition ne permet souvent pas de se poser les questions « existe en ciel » : d’où venons-nous ? pourquoi se lever le matin ? qu’est-ce qui contribue à mon bonheur ? que voudrais-je laisser lorsque je m’en irai ? que se passe-t-il au moment où le cœur s’arrête ?
Lorsqu’il est question de thèmes spirituels, il n’y a plus d’évidence. Ce n’est pas parce qu’on a envie de croire que la foi nous est donnée. Et celle-ci n’est pas un rempart contre le doute, la souffrance ou le désespoir. L’intelligence n’est pas de prétendre détenir une vérité mais d’en débattre avec d’autres. La foi est donc un soutien pour orienter l’existence et éclairer les choix à faire. Afin de se diriger vers les buts auxquels les familles aspirent dans le questionnaire : cultiver la simplicité, vivre l’attention aux autres, la proximité, l’accueil sans jugement, la joie, le respect de la nature et obtenir des clefs pour comprendre Dieu.
Philippe Charmillot