Recevoir le sacrement du pardon
C'est l'occasion pour l'enfant de 9 - 10 ans, à travers les rencontres de catéchèse, de réfléchir ensemble avec d'autres enfants sur le sens du péché et des cassures dans leur relation avec Dieu et avec les autres. Mais c'est l'occasion de découvrir aussi l’amour illimité de Dieu toujours prêt à nous accueillir. Après ce temps d'initiation chrétienne, l’enfant a la possibilité de recevoir le sacrement du Pardon.
Un petit récit à méditer...
Mon meilleur ami
Ils continuèrent à marcher puis trouvèrent une oasis dans laquelle ils décidèrent de se baigner. Mais celui qui avait été giflé manqua de se noyer et son ami le sauva. Quand il se fut repris, il écrivit sur une pierre : «Aujourd'hui, mon meilleur ami m'a sauvé la vie.»
Celui qui avait donné la gifle et sauvé son ami lui demanda: «Quand je t'ai blessé, tu as écrit sur le sable et maintenant, tu écris sur la pierre. Pourquoi?»
L'autre répondit: «Quand quelqu'un nous blesse, nous devons écrire dans le sable où les vents du pardon peuvent effacer. Mais quand quelqu'un fait quelque chose de bien pour nous, nous devons le graver dans la pierre où aucun vent ne pourra jamais l'effacer.»
Le Pardon, c'est une chance !
« Le Pardon ! Voilà qui peut sembler superflu à notre époque où la notion même du péché a quasiment disparu de nos consciences.
Le Pardon, c’est d’abord une expérience que nos enfants peuvent faire en famille. C’est là qu’ils peuvent apprendre, tout petits, à leur mesure et doucement, à demander pardon, à pardonner aussi. Les parents eux-mêmes, dans une certaine mesure, peuvent demander pardon à leurs enfants. Ainsi, les enfants sont aux premières loges pour découvrir la réconciliation quand leur papa ou leur maman se pardonnent l’un à l’autre après un différend.
Le Pardon n’est pas hors de portée. Il nous est accessible à des degrés différents : dire « pardon » à quelqu’un qu’on aurait dérangé dans la rue, c’est déjà l’aborder dans le respect, désarmer une violence sous-jacente. En ce sens, « demander pardon » est toujours une chance. La chance de dépasser ses propres ressentiments, sa colère et sa haine. Lorsque je cherche à me réconcilier, je ne dis pas que j’oublie l’offense, mais c’est repartir ensemble, sans méfiance, au-delà d’elle. Certes, cette attitude n’est pas innée ! Elle s’exerce au fur et à mesure de la vie. Le Pardon, ça s’apprend ! Peu à peu en contemplant le Pardon que le Christ nous offre. Tout au long de la Bible, Dieu nous donne l’exemple du pardon : d’une part, le larron condamné est pardonné ; d’autre part, le père prodigue ouvre les bras à son enfant perdu : « Voici qu’il était comme mort, et il est revenu à la vie. Il était perdu et je l’ai retrouvé. » (Luc 15, 32)