Bienvenue dans la commune ecclésiastique de Courrendlin
La commune ecclésiastique de Courrendlin fait partie de l'Unité pastorale Saint Germain
La commune ecclésiastique est une structure de droit public ecclésiastique reconnue par le canton du Jura est placée sous l’autorité de la Collectivité Ecclésiastique cantonale (CEC). Elle perçoit l’impôt ecclésiastique des personnes physiques, gère les bâtiments et les finances.
L'Assemblée de la commune ecclésiastique est l'autorité suprême, elle élit les membres du Conseil de la commune ecclésiastique qui exerce le pouvoir exécutif.
Le système dual fait collaborer, dans les cantons suisses, les communes ecclésiastiques avec les structures pastorales (paroisses canoniques, unités pastorales, espaces pastoraux).
Les Saints patrons sont Sts Germain et Randoald
Saint Randoald
21 février : Paroisse saint Randoald et église saints Germain et Randoald, Courrendlin
Saints Germain et Randoald : père abbé et prieur – 7ème siècle
Germain, fils d'un riche sénateur de Trêves, après sa formation auprès de l'évêque de cette ville, devint moine de Luxeuil, fondée par saint Colomban, sous l'abbé Waldebert.
Le duc Gondoin, un des principaux seigneurs d'Alsace, voulant fonder un monastère dans le diocèse de Bâle en un lieu appelé Grandval, recourut à l'abbé de Luxeuil et à ses moines. Germain y fut envoyé avec quelques compagnons - dont Randoald - et devint le premier père abbé de Moutier-Grandval.
Après plusieurs années de paix, le duc d'Alsace, Cathic, père de la future sainte Odile et ancêtre du bienheureux Léon IX, s'en vint dévaster la contrée et en particulier la vallée de Delémont. Courageusement, Germain et son prieur Randoald partirent à sa rencontre, en habits sacerdotaux, et le trouvèrent dans l'église de Saint-Maurice à Courtételle.
Ils s'en retournèrent après l'avoir admonesté. Un des lieutenants de Cathic avec quelques hommes se lança à leur poursuite ; ils les rattrapèrent et les exécutèrent à la Communance près de Delémont, les perçant de coups de lances, le 21 février 675, veille de la fête de la chaire de Saint Pierre.
On rapporte un certain nombre de miracles sur la tombe des saints et sur les lieux de leur martyre. Ces nombreux miracles perpétuèrent leur mémoire et les diocèses de Bâle et de Strasbourg les mirent au propre de leur liturgie.
Leurs corps sont déposés dans la « basilica S. Petri », peut-être l’église Saint-Pierre de Moutier détruite vers 1870. A la Réforme, en 1531, les chanoines emportèrent avec eux leurs reliques et les déposèrent dans l’église Saint-Marcel de Delémont où elles se trouvent encore aujourd’hui.
Tout ce que l’on sait de saint Germain nous parvient des écrits du moine Bobolène de Moutier-Grandval : ses frères religieux, Chadoal et Aridius, témoins oculaires de la vie des martyrs, demandèrent avec insistance à Bobolène de rédiger une hagiographie de Germain et Randoald.
La vie de nos deux saints a été écrite vers 695. Ce document nous est connu grâce au Codex de Saint-Gall, manuscrit du commencement du XIème siècle, probablement parvenu au couvent de Saint-Gall par le moine Iso, l’un des maîtres de l’école de Grandval.
Le trésor de Moutier-Grandval
Les corps de saint Germain et de saint Randoald
Les deux squelettes des saints Germains et Randoald, morts martyrs à la Communance au sud de la ville de Delémont, le 21 février 675, reposaient jusqu'en 1530, dans un caveau situé sous et derrière le maître-autel de la collégiale de Moutier. En 1581, le corps de saint Germain est déposé dans une châsse d'argent doré exécuté par un orfèvre de Neuchâtel-sur-le-Rhin, tandis que le squelette de saint Randoald est placé dans une châsse de bois doré, œuvre du peintre Simon de Staint-Hippolyte. En 1768, les deux corps ont été exposés à la vénération des fidèles dans deux niches vitrées. On peut encore les voir aujourd'hui des deux côtés du chœur de l'église de Saint-Marcel à Delémont.
Le calice dit de Saint Germain
Il est en argent doré. Hauteur 15 cm. Diamètre de la coupe 12,5 cm. Diamètre de la patène 15,2 cm. Rosace entre le pied et la coupe. Contrairement à ce que l'on pense, ce calice n'est pas du VIIe siècle, mais bien du début du XIIIe siècle. Il est peu postérieur au calice de Gottfried d'Eptingen (vers 1213).
Les sandales de Saint Germain
Voici ce qu'en pense Quiquerez : "Elles sont bien dans le style des chaussures liturgiques de cette époque. Leur confection offre une particularité très remarquable, en ce sens que chaque sandale est formée d'une seule pièce de basane, découpée de telle sorte que cet unique morceau constitue la semelle, l'empeigne, les côtés et le quartier. Une croix est parfaitement tracée sur la languette des souliers de saint Germain. D'ailleurs, ces souliers ont été portés, mais rarement et sans doute sur un sol uni et sec.
Ils ont appartenu à un personnage de petite taille ou bien possédant un petit pied puisqu'ils ne mesurent que 260 millimètres de long sur 94 de large. Ces dimensions correspondent à la taille et au pied du squelette.
La crosse de Saint Germain
C'est sans contredit, la plus belle pièce. C'est une pièce unique, de très grande valeur. Bâton de coudrier dont la partie supérieure est recourbée en bec-de-corbin. Longueur 119 cm ; diamètre en haut, 24 mm, un peu moins en bas. Le bois est revêtu de feuilles d'argent battues.
La partie du bas est endommagée. Les bords se rejoignent à recouvrement et sont fixés sur le joint par de petits clous d'argent distants les uns des autres de 20 à 22 mm. Les joints des tubes ainsi formés par ces feuilles d'argent sont masqués par des anneaux d'argent ornés de dessins gravés.
La poignée qui mesure 14 cm commence à la virole d'or. Elle est recouverte par cinq petites plaques d'argent qui en épousent la forme et qui sont maintenues par quatre bandes, très minces, d'or, dont une sur chaque flanc, fixées à l'aide de clous et par quatre bandes transversales, d'or aussi.
Le corbin est recouvert à son tour d'une feuille d'or chargée d'émaux cloisonnés. On y voit la main de deux orfèvres. La crosse terminée, le dos du corbin était orné de douze grands S. Il n'en reste plus que huit. La partie supérieure du neuvième apparaît encore au-dessous de la poignée. Le bâton pastoral ayant été porté par saint Germain et par son successeur, quatre des motifs furent endommagés, car la main gauche de l'officiant ne s'appuyait pas la poignée, mais tenait la crosse au-dessous du corbin. Ceci explique une restauration subséquente d'émaux en forme de chevrons alternant entre le rouge et le vert, placés dans huit rectangles. Trois de ces derniers ont disparu, de nouveau à la suite d'une longue manipulation.
Mais, revenons à la décoration primitive. Sur la feuille d'or fixée, elle, sur une feuille d'argent - exactement comme la croix de saint Eloi - sont soudés des filets d'or et des cloisons du même métal, les un lisses, les autres ouvragés, formant des cellules et épousant la forme de l'S. Ces S sont reliés par de petits triangles. Dans ces cellules, l'artiste a déposé des émaux rouges, verts et bleus.
En comparant la croix de saint Eloi à la crosse de saint Germain, nous sommes bien en présence de l'opus inclorium, cette technique de l'orfèvrerie cloisonnée qui passait au moyen âge et dès le IXe siècle pour avoir caractérisé les œuvres de saint Eloi.
Saint Randoald
26 juin : Paroisse saint Randoald et église saints Jean et Paul, Rebeuvelier
Selon la tradition, Jean était l'intendant de Constance, la fille de Constantin, et Paul, son frère, son maître d'hôtel. Quand Julien l'Apostat monta sur le trône, Jean et Paul renoncèrent à leurs charges à la cour impériale. L'empereur tenta de les y faire revenir, mais ils refusèrent. Il les fit décapiter et enterrer secrètement dans leur propre jardin afin d'éviter une sédition. Puis on annonça qu'ils étaient envoyés en exil.
Leurs noms figurent dans la prière eucharistique I et une église sur le mont Celius à Rome leur est dédiée. Depuis 1969, leur culte est confiné à celle-ci.
À Rome, commémoraison des saints Jean et Paul, au nom desquels une basilique fut dédiée sur le mont Célius au bord du Clivus Scauri, dans le titre du sénateur Pammachius. Martyrologe romain.
Chapelle de Rossemaison
(paroisse Saint Randoald)
Année de construction : 1969
Bâtie par : l'entreprise F. Mittempergher
Dédiée à : Notre-Dame de la Salette - 19 septembre
Cette chapelle a été construite suite au développement de la commune de Rossemaison. L'ancienne chapelle a été cédée par la paroisse de Courrendlin à la municipalité de Rossemaison. Cet ancien bâtiment est utilisé pour des réunions et des expositions en tous genres.
Chapelle de Rossemaison
Notre-Dame de la Salette
Construite en 1969, elle remplaça l’ancienne chapelle (1869-1969) qui abrite depuis 1983 le centre culturel.
Dédiée à Notre de Dame de la Salette, suite au pèlerinage de M. le Curé-doyen Eschmann à la Salette (Isère, France) parti pour Rome afin d’assister au Concile du Vatican I en 1869.
Financée intégralement par la paroisse, sur le terrain cédé par la bourgeoisie en droit de superficie d’une durée de 100 ans, la construction de la nouvelle chapelle se déroula de 1966 à 1969 sous la direction de M. Alain-Gérard Tschumi (1928-2019), architecte natif de Moutier, et par l’entreprise de construction F. Mittempergher sise à Rossemaison.
La statue originale de Notre-Dame de la Salette qui ornait l’ancienne chapelle n’a jamais trouvé place dans la nouvelle. C’est chose faite, ici même, à l’occasion du 50e anniversaire de son inauguration en cette année 2020.
Des travaux de réfection de l’isolation de la toiture, contribuant à une meilleure qualité thermique, ont été réalisés en 2020 sous la direction de Pascal Burri, Architecte à Soyhières.
Nos remerciements s’adressent au Gouvernement Jurassien et à la Confédération pour leur subvention au titre de la conservation du patrimoine historique bâti.
Rossemaison, le 15 décembre 2020
Chapelle de Vellerat
(paroisse Saint Randoald)
Année de construction : 1960
Inauguration : le 1er octobre 1961 par l'évêque de Bâle Mgr Von Streng
Bâtie par : Jeanne Bueche, architecte à Delémont
Dédiée à : Notre-Dame de l'Assomption - 15 août
Cette chapelle est implantée sur une parcelle appartenant à Mgr Jacques-Joseph Eschmann. C'est lui qui fit transporter à Courrendlin, dans une fosse commune, les restes des moines et des chanoines de Moutier.
Les vitraux sont de l'artiste delémontain André Bréchet. Le chemin de croix est l'œuvre de M. Rolf Eschmann, ingénieur-géomètre et bourgeois de Vellerat.
Chapelle de Châtillon
(paroisse Saint Randoald)
La chapelle de Châtillon, dédiée à l’Assomption de Marie, a été érigée en 1818 et complètement rénovée en 1985. Elle se distingue par la richesse et la beauté des œuvres artistiques qu’elle abrite, notamment les tableaux de l’artiste jurassien André Bréchet et les vitraux du chanoine Voirol.
André Bréchet, décédé en 1993, a réalisé onze tableaux répartis dans la chapelle, dont le remarquable triptyque placé au fond du chœur. Les tableaux sont figuratifs et représentent des scènes de la vie du Christ et de Marie. Il faut ajouter à ces tableaux un Christ fixé au-dessus du triptyque et un tabernacle coulé dans le bronze.
Le visiteur qui se rend au chœur peut encore y admirer une très vieille statue du Christ. Un chemin de croix en tilleul réalisé par un artiste autrichien et les superbes vitraux du chanoine Voirol complètent la valeur artistique de la chapelle.
15 août
Pour la location de la Maison des Œuvres, merci de prendre contact avec Georges Queloz
Monsieur
Georges Queloz
Rue des Fleurs 5
2830 Courrendlin
078 626 14 30
|
|