Bienvenue dans la commune ecclésiastique de Courroux
La commune ecclésiastique de Courroux fait partie de l'Unité pastorale Saint Germain
La commune ecclésiastique est une structure de droit public ecclésiastique reconnue par le canton du Jura est placée sous l’autorité de la Collectivité Ecclésiastique cantonale (CEC). Elle perçoit l’impôt ecclésiastique des personnes physiques, gère les bâtiments et les finances.
L'Assemblée de la commune ecclésiastique est l'autorité suprême, elle élit les membres du Conseil de la commune ecclésiastique qui exerce le pouvoir exécutif.
Le système dual fait collaborer, dans les cantons suisses, les communes ecclésiastiques avec les structures pastorales (paroisses canoniques, unités pastorales, espaces pastoraux).
L'église est dédiée à St-Nicolas
Saint Nicolas
6 décembre : Paroisse et église saint Nicolas de Myre, Courroux
Nicolas, né probablement à Patare, en Lycie, en Asie mineure (actuelle Turquie) entre le 260 et 280, fut le fruit des prières de ses pieux parents.
Il eut l'esprit ouvert aux choses divines dès sa plus petite enfance ; à peine sut-il manger, qu'il sut jeûner. Il avait un oncle évêque, qui, voyant avec admiration les vertus de Nicolas, l'ordonna prêtre dès qu'il eut l'âge requis et fit de lui cette prédiction : « Il sera la consolation des affligés, le sauveur des âmes en péril, le bon pasteur qui rassemble ses brebis égarées au bercail de Jésus-Christ. »
Une de ses premières œuvres fut de sauver l'honneur de trois filles exposées à la perte de leur vertu ; il les dota toutes, l'une après l'autre, et il le fit si discrètement, que c'est à la fin seulement que le père, touché d'admiration, surprit la main du bienfaiteur.
Après un pèlerinage aux lieux saints, Nicolas se retira à Myre, espérant échapper aux honneurs qu'il voulait éviter avec tant de soin. A la mort de l'évêque de Myre, qui arriva peu de temps après, il fut élu pour lui succéder. Dès lors il s'appliqua à devenir le modèle de son troupeau. Il ne mangea plus qu'une fois le jour, et jamais de viande ; il faisait toujours lire à sa table quelque livre de la Sainte Écriture ; ses nuits se passaient en oraison et la terre dure était sa couche pour le peu de repos qu'il prenait. Levé avant le jour, il réveillait ses clercs pour chanter des hymnes et des psaumes ; aussitôt le soleil paru, il allait à l'église et employait le reste du jour à ses diverses fonctions pastorales.
Nicolas, sous la persécution de Dioclétien, fut jeté dans un cachot et mis à la torture, mais on n'osa pas le faire mourir, par peur de la vengeance de son peuple.
Peu de saints ont opéré de plus nombreux et de plus éclatants miracles. Tantôt il apparaît à Constantin pendant la nuit, pour lui ordonner de mettre en liberté trois innocents qui doivent être exécutés le lendemain ; tantôt il se montre, en pleine tempête, à des matelots en danger qui l'ont appelé à leur secours. Il est surtout légendaire entre mille, le miracle de la résurrection de trois enfants tués par un boucher et hachés menu, pour être mêlés à la viande de son commerce.
On l'honore comme le patron des écoliers.
Chapelle de Courcelon – fête de saint Laurent
diacre et martyr à Rome (+ 258), fêté le 10 août
La chapelle de Courcelon a été construite en 1838. La dernière rénovation remonte à 1998. Elle fut dédiée initialement à sainte Philomène. Les vitraux néo-gothiques datent des années 1840. Il y a trois statues dans le chœur : une Vierge à l’enfant, saint Laurent et le pape saint Sixte II, compagnons martyrs. Le chemin de croix, sculpté dans du bois, a été réalisé en 1960 par Laurent Boillat.
Sainte Philomène, vierge et martyre, est décédée en août 304. Ses (ou des) ossements ont été retrouvés en 1802 dans des catacombes romaines. Nous ne savons rien de plus sur sa vie. Des miracles et des guérisons auraient eu lieu grâce à son intercession. En 1833, une religieuse napolitaine affirme avoir eu une vision de la sainte sous les traits d’une princesse grecque martyrisée à l’âge de 13 ans par Dioclétien. La sainte a fait l’objet d’un culte entre 1805 et 1961, date à laquelle son nom fut retiré du calendrier liturgique romain par le Saint-Siège. Il est néanmoins toujours possible d’avoir une dévotion privée pour Philomène.
Philomène ayant été retirée du calendrier liturgique romain, il a donc fallu dédier la chapelle de Courcelon à un autre saint. C’est Laurent qui fut choisi. Il a toujours été vénéré, en Orient comme en Occident, comme le plus célèbre des nombreux martyrs romains. Les écrits des saints Ambroise, Léon le Grand, Augustin et Prudence témoignent de ce culte. Son nom est cité dans la première prière eucharistique. Il est représenté habillé en diacre (dalmatique), tenant un gril ou couché dessus.
Diacre de l'Église de Rome, auprès du pape saint Sixte II, il avait pour fonction d'être le gardien des biens de l'Église. Lorsque l'empereur Valérien publia un édit de persécution interdisant le culte chrétien, même dans les cimetières, il fut arrêté en même temps que le pape et d’autres diacres. Ils furent immédiatement mis à mort, mais lui fut épargné dans l'espoir qu'il allait livrer les trésors de l'Église. Voyant le pape marcher à la mort, Laurent pleura. Est-il donc indigne de donner sa vie pour le Christ ? Saint Sixte le rassura, il ne tardera pas à le suivre. Sommé de livrer les trésors, il rassembla les pauvres, les infirmes, les boiteux, les aveugles : "Voilà les trésors de l'Église". Il fut condamné à être brûlé vif sur un gril. On dit qu’il garda le sens de l'humour et un courage extraordinaire : "C'est bien grillé de ce côté, tu peux retourner" dira-t-il au bourreau. Il fut l'un des martyrs les plus célèbres de la chrétienté. Au Moyen-Age, avec saint Pierre et saint Paul, il était le patron de la Ville éternelle où 34 églises s'élevaient en son honneur. Ses restes furent déposés à Rome, sur la voie Tiburtine, au cimetière de Cyriaque (le Campo Verano).
Saint Laurent est souvent invoqué pour guérir les brûlures et les maladies de la peau.