Bienvenue dans la commune ecclésiastique de Vicques
La commune ecclésiastique de Vicques fait partie de l'Unité pastorale Saint Germain.
La commune ecclésiastique est une structure de droit public ecclésiastique reconnue par le canton du Jura est placée sous l’autorité de la Collectivité Ecclésiastique cantonale (CEC). Elle perçoit l’impôt ecclésiastique des personnes physiques, gère les bâtiments et les finances.
L'Assemblée de la commune ecclésiastique est l'autorité suprême, elle élit les membres du Conseil de la commune ecclésiastique qui exerce le pouvoir exécutif.
Le système dual fait collaborer, dans les cantons suisses, les communes ecclésiastiques avec les structures pastorales (paroisses canoniques, unités pastorales, espaces pastoraux).
Le Saint patron est St-Valère
Saint Valère et Notre-Dame du Rosaire
Saint Valère, évêque de Trèves (IIIème siècle)
Valère fut envoyé de Rome jusque dans les Gaules vers la fin du IIIème siècle. La tradition chrétienne dit qu’il est l’évêque de Trèves (ville du sud-ouest de l’Allemagne, proche du Luxembourg) et le successeur d'Euchaire, au IVème siècle. Il n'est connu que par le culte qu'on lui rend dans l'Église. Au vème siècle, l'évêque Cyrille de Trèves fit édifier un tombeau pour Euchaire et Valère en l'abbaye Saint-Matthias de Trèves.
Etymologie de « Valère » : vient du latin "valere" signifiant : "se montrer courageux".
Notre Dame du Rosaire – 7 octobre
Notre-Dame du Rosaire est dans le catholicisme une des nombreuses dénominations de la Vierge Marie, donnée depuis qu’elle s’est présentée sous ce vocable à saint Dominique, au XIIIe siècle. L’Ordre dominicain en fut un ardent propagateur, continué par des saints comme Louis-Marie Grignion de Montfort et Alphonse de Liguori.
Le 13 octobre 1917 à Fátima, au Portugal, elle s’est aussi présentée sous ce nom.
La fête de Notre-Dame du Rosaire s’appelait d'abord Notre-Dame de la Victoire pour fêter la victoire de Lépante le 7 octobre 1571, bataille qui unit l’Espagne, la république de Venise et les États pontificaux contre l’envahisseur ottoman, victoire qui fut attribuée à la récitation du rosaire demandée alors par le pape saint Pie V. Son successeur Grégoire XIII changea en 1573 le nom de cette fête locale en fête du Saint-Rosaire, fixée le premier dimanche d’octobre.
Elle a donc été instituée pour méditer les mystères mariaux et s’unir à la vie de la Vierge, ainsi que pour se souvenir secondairement de la libération de l’Occident devant la menace ottomane.
Clément XI étendit la fête du Saint-Rosaire à l’ensemble de l’Église catholique de rite latin en 1716 à la suite de la victoire des Impériaux sur les Ottomans à Petrovaradin (aujourd’hui en Serbie), et saint Pie X en fixa la fête au 7 octobre en 1913. Saint Jean XXIII changea une nouvelle fois son nom en Notre-Dame du Rosaire en 1960.
Chapelle de l'Immaculée Conception à Recolaine
(paroisse de Vicques)
Année de construction : 1863
Rénovation : 1997-1998
Bâtie par : Mlle Catherine Dominé
Dédiée à : l’Immaculée Conception - 8 décembre
Au milieu du XIXème siècle, suite à la décision du Grand Conseil bernois de soustraire la population catholique du Jura à la juridiction de l'évêque et d'établir une Eglise schismatique, la population jurassienne a vivement réagi. C'est certainement ce qui a conduit à la décision de Catherine Dominé de faire construire cette chapelle. Le but envisagé était de conserver dans la tourmente qui s'annonçait un lieu de culte pour les paroissiens catholiques romains de Vicques. La chapelle a été construite en 1863 et a été inscrite au registre foncier en 1880. Elle a été cédée à la paroisse de Vicques le 30 octobre 1913.
Dans la chapelle, on aperçoit notamment un tableau peint par P. Deschwanden en 1862. Il représente une gracieuse Madone, vêtue d’un manteau bleu, qui écrase le serpent symbolisant le mal. Cette œuvre est inspirée d’un passage biblique du livre de l’Apocalypse : « Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme ! Le soleil l'enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête ; elle est enceinte et crie dans les douleurs et le travail de l'enfantement » (Ap 12,1-2).
Cette vision est une référence directe à la promesse de la Genèse : « Je mettrai l'hostilité entre toi et la femme, entre sa descendance et la tienne. Elle t'écrasera la tête, tandis que tu la mordras au talon » (Gn 3, 14-15).
Comme l'ont enseigné les pères de l'Eglise depuis les premiers siècles, la postérité de la femme aboutit, au temps fixé par Dieu, à la Vierge Marie, la Nouvelle Ève, Mère du Christ rédempteur, Femme de l'Apocalypse enveloppée du soleil. Le dogme de l'Immaculée Conception, défini en 1854, manifestera plus clairement comment Marie a écrasé en elle-même Satan, avec la grâce du Christ, et de là son rôle dans les luttes de l'histoire contre les forces du Mal.