« ME VOICI » c’est par ces mots que Lara, Célestine, Enzo, Bartholomé, Daniel, Nathan, Ethan, Luz Maëlys, Rony, Rodrigo et Naïma, des enfants de tout le Jura pastoral, ainsi que Nadège et Célia, deux adultes, ont répondu à l’appel de notre Evêque Felix Gmür, le samedi 17 février dans l’église de Moutier.
Tous et toutes ont ressenti l’appel de Dieu dans leur cœur et désirent se rapprocher de Lui encore plus. Tous et toutes seront baptisés à Pâques ou durant le temps pascal après un long temps de préparation. Le rite de l’appel décisif est la dernière grande étape vers le baptême.
Après avoir répondu « ME VOICI », les catéchumènes ont été marqué dans leurs mains avec l’huile des catéchumènes par l’Evêque. Symbole de vigueur, cette huile donne la force du Saint-Esprit à ceux qui vont être baptisés. « Que la force soit avec toi ! » telle est la devise des Jedi dans Star Wars ! Voilà une devise que l’on pourrait proclamer aux catéchumènes lors de leur baptême. Marqués de l’huile des catéchumènes, les futurs baptisés ont reçu la force de l’Esprit Saint pour lutter contre le mal. Durant ce temps de Carême n’oublions pas de prier pour tous ces futurs baptisés. Qu’ils trouvent dans nos prières le soutien pour avancer avec confiance vers le Seigneur.

Nadine Babey, Service du cheminement de la foi

Nous avons tous un corps. Alors ne méprisons pas ce corps, y compris lorsqu'il est chancelant, mais faisons qu'il continue d'être le sanctuaire de la présence de Dieu. 

Abbé Jean Jacques Theurillat

En ce premier dimanche de mars avait lieu à Saint-Imier, l’Onction des malades. Pour cette messe du 3ème dimanche de carême, l’abbé Yves Prongué et l’abbé Jean Jacques Theurillat étaient présents pour célébrer cette Journée des malades en donnant le sacrement aux personnes présentes atteintes dans leur santé, affaiblies par l’âge ou confronté à l’épreuve de la maladie.

L'Onction des malades c'est quoi ?

L’onction des malades fait partie des sept sacrement. Il est le signe de la présence du Christ ressuscité à nos côtés dans les moments d’épreuve. Recevoir l’Onction des malades, c’est faire appelle à Dieu pour accueillir la force et le soutien de l’Esprit Saint pour traverser la souffrance.  

Ainsi, lors de ce sacrement, cette onction s’adresse directement au corps. Ce corps diminué par la maladie ou l’âge reprend des forces et un nouvel élan. Et dans ce prolongement de renouvellement du corps, c’est l’âme et l’esprit qui sont dynamisés. L’abbé Jean Jacques Theurillat l’a rappelé, pour Jésus, ce dernier n’est pas une prison dont il faudrait se libérer ou un animal sauvage qu’il faudrait dompter. Le corps humain représente le sanctuaire que Dieu a façonné et qu’il vient habiter par son Esprit Saint.

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Entrée en procession dans l'église, l'assemblée, rameaux en main, a écouté les textes de la liturgie de la Passion. On les connaît; on sait. Et pourtant... chaque fois, la même désolation et la même consternation étreignent les coeurs, en prosternation. Dans cette marche vers le Calvaire, Jésus est seul. C'est ce qu'a expliqué, lors de la messe du dimanche 24 mars 2024 en l'église Notre-Dame de l'Assomption à La Neuveville, l'abbé Henri dans son homélie. "Cette marche vers la Croix, et vers la Résurrection, nous montre la puissance de Dieu et souligne la grande solitude du Christ." Un Messie seul, comme nous, chaque fois que nous sommes confrontés à la maladie, à la douleur, à l'abandon. "La solitude est une grande pauvreté, a redit l'abbé. Une solitude silencieuse. Une progression vers la mort et la Vie où l'on parle peu et avance dans la sérénité. "Jésus nous invite à apprendre le calme face à l'épreuve. Il ne vient pas la nourrir par la peur ou le doute." Nous voici donc toutes et tous convié.e.s à nous demander ceci: "Qui est Jésus pour moi ?" A son époque, grand nombre de ceux et celles qui ont côtoyé le Seigneur n'ont pas reconnu le Sauveur en Lui. Pourtant, par-delà nos Eglises et nos girons institutionnels, certains discernent sa Magnificence. "Comme le centurion, qui a su Le reconnaître". [...]

Christianne Elmer

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La traditionnelle messe chrismale a eu lieu le lundi  25 mars dernier en la cathédrale St Urs de Soleure.
C'est durant cette célébration que notre évêque Mgr Felix Gmür à béni les huiles saintes et consacre le Saint Chrême.
Ces huiles serviront lors des baptêmes de Pâques puis tout au long de l’année pour les sacrements du baptême, de la confirmation et de l’ordre.

La veille de sa mort, Jésus en prière à Gethsémani demande à ses apôtres de veiller avec lui…

Dans le silence, la nuit prend une dimension sacrée lors d'une adoration devant le Saint Sacrement. La beauté de cette expérience réside dans la simplicité et la profondeur de la communion avec le divin. Les lumières tamisées, les cierges vacillants et le parfum d'encens créent une atmosphère empreinte de mystère et de sérénité.

Sous le regard bienveillant du Christ présent dans le Saint Sacrement, les âmes trouvent un refuge où elles peuvent se confier, se recueillir et se laisser envelopper par sa présence réconfortante. Chacun y trouve un espace intime et contempler le mystère de l'amour divin.

La beauté de cette nuit d'adoration réside également dans la communion fraternelle qu'elle favorise. Les cœurs se rejoignent dans une prière silencieuse.

La nuit d'adoration dans le Saint Sacrement offre aussi une occasion de méditation profonde. Dans le calme de la nuit, les pensées s'apaisent, les distractions s'estompent et les cœurs s'ouvrent à la voix intérieure de Dieu. C'est un moment où l'âme peut s'immerger dans la contemplation.

Enfin, la beauté de cette nuit d'adoration réside dans sa capacité à transformer les cœurs. Dans l'intimité de la prière, les âmes se purifient, se fortifient et se renouvellent. C'est un temps de grâce où l'on peut sentir la présence vivante de Dieu agissant dans nos vies, nous guidant sur le chemin de la sainteté et nous remplissant de son amour infini.

Ainsi, la nuit d'adoration dans le Saint Sacrement est une expérience de beauté incomparable, où l'âme trouve repos, consolation et inspiration, et où elle peut contempler la splendeur de l'amour divin qui se donne sans mesure à ceux qui le cherchent avec sincérité.

Abbé Romain Gajo, Unité pastorale saints Pierre & Paul